<550> le rétablissement du crédit, que comme une marque sûre de ce qu'ils envisagent eux-mêmes cette affaire comme absolument désespérée et où il n'y a plus remède qui puisse opérer avec succès; aussi suis-je tout-àfait persuadé que l'époque de la banqueroute sera à peu près celle que vous accusez.1 Au surplus, tout ce que vous venez de me marquer concernant le comte Esterhazy, convient parfaitement à ce que j'ai appris depuis peu de temps d'autre part sur ce sujet.

Federic.

Nach dem Concept.


2874. AN DAS DEPARTEMENT DER AUSWÄRTIGEN AFFAIREN.

Heusinger berichtet, Kopenhagen 12. December: „Je dois regarder la négociation comme entièrement rompue. L'abbé Lemaire, qui pense de même à cet égard, croit qu'il serait inutile de la renouer … Il croit même avoir plus que des soupçons, pour établir que le Danemark doit être intéressé dans les négociations actuelles de Pétersbourg, que le ministère s'y prête avec infiniment plus de sincérité, et qu'elles doivent, selon toutes les apparences, servir à contrebalancer l'union que Votre Majesté a contractée avec la Suède.“

Berlin, 21. December 1747.

Ich glaube, dass er sich betrüget, wenn er glaubt, dass die Dänen mit den Russen eine Alliance machen wollen, um der, so Ich mit Schweden geschlossen, zu contrariiren. Die Dänen werden sich wohl in Acht nehmen, sich so zu exponiren. Viel eher glaube Ich, dass sie mit den Engelländern wegen eines Subsidientractats negociiren.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


2875. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Berlin, 22 décembre 1747.

La dépêche que vous m'avez faite du 13 de mois, m'a été bien rendue. N'imaginez-vous pas que c'est la cour de Vienne qui a beaucoup contribué à ce que celle de Pétersbourg se soit décidée — comme elle vient de faire effectivement — pour la marche des 30,000 Russes; attribuez plutôt cela aux instances vives que les Anglais ont fait faire sur ce sujet et à l'appât de ses pièces sonnantes; et comme ce sont les Puissances maritimes qui feront toute la dépense qu'il faudra pour ces troupes, il est naturellement à croire qu'elles voudront aussi disposer seules de ces troupes et les mener là où elles le trouveront à propos, sans se soucier beaucoup de l'avis de la cour de Vienne là-dessus.

Je vous sais bon gré des informations que vous m'avez données par rapport aux conditions que la France a proposées pour servir de fondement à la paix, et de la réponse qu'on y a donnée par le lord



1 Klinggräffen's Bericht vermuthet den Eintritt des Bankerotts für Ostern 1748.