<9> pourquoi je me promets indubitablement qu'aussitôt que Votre Altesse aura examiné l'affaire, Elle ne balancera pas un moment de lever cette pierre d'achoppement et de me faire remettre sans exception tous les déserteurs qui se trouvent encore dans Ses États. Quelque juste que soit la chose que je demande, je la recevrai comme une marque particulière de Son attention pour moi, et elle m'engagera de redoubler mes efforts pour les intérêts de Votre Altesse dans l'affaire de Montbéliard, de même que dans toutes les autres où je puis contribuer à l'avancement de Ses désirs et de Ses avantages, et de donner libre carrière à l'inclination qui me porte naturellement à seconder Ses intérêts et à Lui marquer en toutes occasions les sentiments de l'amitié sincère et l'estime distinguée avec lesquelles je suis invariablement etc.

Federic.

Nach dem Concept.


2138. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Chambrier berichtet, Paris 7. Januar: Argenson hat die Befürchtung ausgesprochen, dass der wiener Hof einen Reichskrieg gegen Frankreich zu veranlassen suchen werde: „Sur quoi je vous prie, ajouta Argenson, d'écrire au roi de Prusse de nous dire avec confiance et amitié comment il envisage cette guerre de l'Empire contre la France, et s'il ne croit pas qu'il soit à propos que nous tâchions à la prévenir, en travaillant à une neutralité avec les Cercles, à laquelle le roi de Prusse peut beaucoup contribuer, s'il veut bien faire dire auxdits Cercles, que, la paix ayant été rétablie entre lui, la Saxe et la reine de Hongrie, il souhaite comme membre du Corps Germanique et pour le bien de l'Allemagne et des Cercles en particulier, que l'Empire reste en paix, et qu'il ne s'y passe rien qui y occasionne le retour des troupes étrangères . . .

Un autre point sur lequel je prie Sa Majesté Prussienne de vouloir bien s'ouvrir et nous communiquer ses idées, c'est sur l'élection du Grand-Duc — m'ajouta le marquis d'Argenson —; il n'y a pas lieu de douter que le roi de Prusse, en faisant sa paix avec la reine de Hongrie, n'ait pas dû reconnaître l'élection du Grand-Duc: or, est-il de l'intérêt du roi de Prusse et de l'Allemagne que le Grand-Duc parvienne à l'Empire avec une capitulation aussi avantageuse pour lui que celle qui a été faite? Ne faudrait-

Berlin, 24. Januar 1746.

Wegen der beiden von dem Herrn von Chambrier eingelaufenen Relationen vorn 7. und 10. dieses soll nach Sr. Königl. Majestät allergnädigsten Intention demselben geantwortet werden, wie Höchstdieselbe approbirten, dass er das Ministerium bei dem Publico nicht accusiret, noch sich mit den Ministres brouilliret habe. Gegen das Publicum sollte er nur in vaguen Expressionen sich dahin auslassen, dass des Königs Majestät Ihre sehr gute und solide Raisons gehabt, warum Sie Dero Frieden vor Sich gemachet, die aber zum Theil so beschaffen wären, dass man seine gute Ursachen habe, solche zu menagiren; jedermann würde inzwischen erkennen, dass, falls Höchstderoselben Affaires umgeschlagen wären und einen Pli opposé genommen hätten, als solche genommen haben, alsdann des Königs Majestät Sich auf keine Art noch Weise einiger Hülfe gewärtigen können.

Denen dortigen Ministres aber sollte er reinen Wein einschenken