2252. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Finckenstein benchtet, Stockholm 7. Juni: „L'ambassadeur de France m'a dit confiderament que sa cour paraissait fort piquée des lenteurs et des difficultés que la Suède apportait à la conclusion de l'alliance avec Votre Majesté … Il me fit entendre en un mot qu'on pourrait bien se servir de ce prétexte pour diminuer les secours d'argent qui lui [à la Suède] seraient nécessaires dans quelque temps d'ici. Je répondis à l'ambassadeur que cette façon de penser de sa cour avait un côté fort obligeant pour Votre Majesté, mais que je ne voyais pas que le retardement de ma négociation dût l'engager à relâcher le moins du monde des soins et des efforts nécessaires pour obtenir la pluralité à la prochaine Diète … J'ai fait réflexion depuis que Votre Majesté pourrait facilement détruire les fausses idées que la France paraît avoir sur cette affaire … L'ambassadeur m'a extrêmement prié de ménager ce qu'il m'avait dit, puisque ces sortes de confidences, qu'il ne me faisait que pour le bien des choses, pourraient lui faire un tort infini auprès de sa cour, si elle venait à s'en douter.

Potsdam, 17. Juni 1746.

Der König befiehlt, „mit Ménagement des gebetenen Secrets das erforderliche zu besorgen, um das französische Ministerium über dieses Sujet gehörig zu rectificiren, und dass Ew. Excellenz deshalb an Monsieur Chambrier sowohl als an den p. Saint-Surin das erforderliche ausfertigen lassen, als auch mit dem Marquis de Valory sprechen möchten.“

Eichel.

Auszug aus der Ausfertigung.