2343. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION COMTE DE FINCKENSTEIN A STOCKHOLM.

Potsdam, 18 septembre 1746.

C'est avec satisfaction que j'ai appris, par votre relation en date du 6 de ce mois, que le bon parti se fortifie de plus en plus, et qu'il y a les meilleures espérances que tout ira bien à la Diète prochaine. Ce sera, selon moi, un coup de parti, si cette Diète réussit à souhait et si on y arrange ce qu'il faut par rapport à la sucession à la couronne en faveur du Prince mon beau-frère. Je comprends parfaitement tout ce que vous voulez me dire touchant le sieur de Plessen,187-1 et le meilleur qu'on en saura faire, sera qu'on tâche de le faire renvoyer le plus tôt le mieux.

Federic.

Nach dem Concept.



187-1 Die entsprechende Stelle in Finckenstein's Bericht lautet: „Je suis persuadé que les ennemis du Prince-Royal ne manqueront pas de faire envisager l'arrivée de cet ancien favori comme la marque infaillible d'une brouillerie ouverte entre Son Altesse Royale et le Grand-Duc [de Russie] …, mais ce que je crains de plus c'est que M. de Plessen ne profite de cette occasion pour faire sa paix avec le prince Augaste et Bestushew.“