2588. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 5 avril 1747.

J'ai reçu la dépêche que vous m'avez faite le 24 du mois dernier de mars. Plus je considère la situation présente des affaires de la Suède, plus je me confirme dans le sentiment que je vous ai déjà mandé et que j'ai écrit moi-même à la Princesse Royale, ma sœur,357-1 sur la nécessité qu'il y a d'abréger autant qu'il sera possible la présente Diète et de la finir au plus tôt possible.

Les différents inconvénients qui sont déjà arrivés par la longue durée de la Diète, me font craindre de nouveau qu'on ne voie éclore l'un après l'autre et embarrasser extrêmement les affaires, si l'on ne s'avise pas de prendre de justes mesures pour finir la Diète. Si les succès du bon parti y ont été heureux jusqu'à présent, il n'en faut pas se laisser éblouir, mais savoir en fixer l'époque, afin de ne pas risquer d'en perdre les fruits par des incidents inopinés. C'est mon avis, que vous ne devez pas négliger, mais dont vous devez faire plutôt tout l'usage convenable.

Federic.

Nach dem Concept.



357-1 Ein Brief dieses Inhalts liegt nicht vor.