2638. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS A BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 11. Mai: „Le marquis de Puyzieulx a écrit à M. de Valory qu'immédiatement après la déclaration de la France faite en Hollande, le Grand-Pensionnaire, étant revenu à Breda, avait fait des insinuations au sieur du Theil sur des propositions de paix, mais que, lorsque M. du Theil avait insisté sur la garantie de la Silésie, le Pensionnaire avait répondu que la République ne pourrait pas s'en charger.“

Potsdam, 13 mai 1747.

Mon cher Podewils. Vous devez remercier poliment le marquis de Valory de la communication qu'il vous a faite du contenu de la lettre qu'il a reçue du marquis de Puyzieulx. Entre nous dit, je ne regarde cette confidence que comme une invention pour nous aigrir contre les Hollandais, et pour que nous regardions tranquillement porter les coups à la République que les Français méditent lui porter.

Je suis bien aise d'apprendre que les États-Généraux ont chargé le M. de Horst, aide de camp de feu le général Ginkel, de continuer la fonction de secrétaire d'ambassade à ma cour jusqu'à ce que l'on ait nommé quelque autre bon sujet propre à remplir la place du défunt général Ginkel. Quant à la lettre que le M. de Horst doit remettre de la part du neveu de ce général, il n'a qu'à la remettre à vous avec l'ordre de l'aigle noire dont celui-ci était revêtu. Sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.