<108> Ordres an den p. von Ammon wegen Finale betreffend, hiedurch melden sollen, wie Höchstdieselbe nach nunmehr durch den p. von Ammon erhaltenen Nachricht von bereits gezeichneten Friedenspräliminarien nicht mehr nöthig erachten, dass der p. von Ammon über diese Sache besonders instruiret werde, da man ausser Zweifel darüber schon conveniret sein wird, und, wie Se. Königl. Majestät vermuthen, die Engelländer darunter nachgegeben haben dörften.

Dass die auswärtigen Minister zu Berlin über des Chevalier Legge Séjour zu Potsdam intriguiret wären, darnach frügen Se. Königl. Majestät nicht viel. An den Marquis de Valory könnten Ew. Excellenz wohl sagen, dass gedachter Chevalier einige Ouvertures wegen des Generalfriedens gethan, er habe sich aber noch zur Zeit so généralement und so vague deshalb herausgelassen, dass man noch nicht urtheilen könne, wohin er desfalls eigentlich heraus wolle.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


3057. AU MINISTRE D'ÉTAT BARON DE MARDEFELD A BERLIN.

Potsdam, 11 mai 1748.

Je n'ai nullement douté sur le parti que le comte de Gronsfeld prendrait lorsque vous lui avez tenu ces propos dont je vous avais chargé,1 mais les avis que j'ai reçus sur son sujet me sont venus de trop bonnes mains pour que j'aie aucun lieu de douter de leur réalité. Je ne confondrai jamais la vérité avec la calomnie; il dépendra présentement du comte de Gronsfeld de choisir tel parti qu'il voudra prendre, et je m'en réglerai en conséquence.

Quant au chevalier Legge, je veux bien vous dire que jusqu'ici j'ai assez à me louer de ses manières; il paraît être dans de bonnes intentions, et il y a à espérer qu'après la paix je pourrai bien faire une alliance fort étroite avec l'Angleterre, et il ne souffrira guère de difficultés, selon que le chevalier Legge s'en explique, de convenir là-dessus, puisqu'il y va des intérêts réciproques.

Federic.

Nach dem Concept.


3058. AU COMTE DE SAINT-SÉVERIN, MINISTRE PLÉNIPOTENTIAIRE DE FRANCE, A AIX-LA-CHAPELLE.

Berlin,11 mai 1748.

Monsieur le Comte de Saint-Séverin. Ne doutant point que vous ne soyez déjà instruit par votre cour d'appuyer mes intérêts aux conférences d'Aix-la-Chapelle et d'insister particulièrement sur mon inclusion et sur la garantie de mes États et acquisitions dans le futur traité de paix générale, je vous adresse mon chambellan d'Ammon, à



1 Vergl. S. 102.