<109> qui j'ai ordonné de se rendre pour la même fin aux susdites conférences en qualité de mon ministre, en vous recherchant d'en user confidemment avec lui et de seconder les instances et les représentations qu'il fera pour effectuer l'objet susmentionné, aussi bien que d'ajouter entière créance à tout ce qu'il vous dira de ma part. Je saisirai en retour avec empressement toutes les occasions qui se présenteront pour vous marquer l'estime distinguée que je porte à votre mérite. Et sur ce, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach dem Concept.


3059. AU COMTE DE SANDWICH, MINISTRE PLÉNIPOTENTIAIRE DE LA GRANDE-BRETAGNE, A AIX-LA-CHAPELLE.

Berlin, 11 mai 1748.

Milord Comte de Sandwich. Ayant jugé nécessaire d'envoyer un ministre à Aix-la-Chapelle pour avoir soin de mes intérêts et principalement pour veiller à ce que mon inclusion et la garantie de tous mes États et acquisitions dans le futur traité de paix générale soient effectuées, conformément aux dispositions de celui de Dresde, de la convention d'Hanovre et du renouvellement de l'acte de garantie qui m'a été donnée pour le duché de Silésie et le comté de Glatz par Sa Majesté Britannique, j'ai fait choix pour cet effet de mon chambellan d'Ammon et je vous l'adresse par la présente, en vous recherchant d'en agir confidemment avec lui et d'ajouter entière créance à tout ce qu'il vous dira de ma part, aussi bien que de seconder puissamment les instances et les représentations qu'il fera relativement à l'objet principal de sa commission. Comme il n'y a rien en tout ceci que votre cour ne m'ait positivement assuré être tout-à-fait conforme à ses intentions et à vos instructions, je me flatte que vous vous prêterez avec d'autant moins de peine à mes désirs et que vous ne serez pas fâché d'avoir occasion d'obliger un Prince qui se sent pour vous une véritable estime et affection et qui rend à votre mérite toute la justice qui lui est due.

Federic.

Nach dem Concept.


3060. AU COMTE DE KAUNITZ, MINISTRE PLÉNIPOTENTIAIRE DE L'IMPÉRATRICE-REINE DE HONGRIE ET DE BOHÊME, A AIX-LA-CHAPELLE.

Berlin, 11 mai 1748.

Monsieur le Comte de Kaunitz. Mon chambellan d'Ammon ayant ordre de se rendre à Aix-la-Chapelle, en qualité de mon ministre, pour veiller à mes intérêts et principalement pour avoir soin que mon inclusion et la garantie de mes États dans le futur traité de paix générale soient effectuées sur le pied qui a été arrêté par le traité de Dresde,