<138> je puis vous dire, selon les avis qui m'en sont venus, que le corps auxiliaire russien continuera sa marche pour se rendre en Moravie et en Bohême, afin d'y être mis en quartiers de rafraîchissement; mais si ce sera pour longtemps, et combien de mois ces troupes en jouiront, voilà ce que je ne saurais vous marquer encore.

Federic.

Nach dem Concept.


3107. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 11 juin 1748.

Les sentiments que le marquis de Puyzieulx vient de vous témoigner sur mon sujet, comme vous me le marquez par votre dépêche du 30 de mai dernier, sont admirables et de nature qu'il ne me resterait à désirer à leur égard; aussi mon intention est-elle que vous l'en combliez de compliments de ma part et que vous le payiez de la même monnaie que celle qu'il nous a donnée.

Federic.

Nach dem Concept.


3108. AU SECRÉTAIRE DU COMMUN A LA HAYE.

Potsdam, 11 juin 1748.

Après avoir accusé votre relation du 4 de ce mois, je veux bien vous dire qu'on vient de me mander des Pays-Bas une anecdote au sujet du prince d'Orange qui me paraît controuvée, mais dont je voudrais cependant bien savoir ce qui en est et ce qui aurait pu occasionner un tel conte. L'on me mande donc que, le lendemain après la signature des articles préliminaires de la paix, ce Prince se doit être présenté à cheval à la tête des troupes qui sont sous ses ordres et les doit avoir haranguées et recommandées, tout comme si c'était un jour de combat, à se comporter en gens d'honneur et avoir à cœur le bien et l'honneur de la patrie. Quelque impertinente que cette histoire me paraisse, vous devez cependant vous éclaircir adroitement sur le fait et m'en faire votre rapport immédiatement, sans en envoyer le double au département des affaires étrangères.1

Federic.

Nach dem Concept.


3109. AU SECRÉTAIRE MICHELL A LONDRES.

Potsdam, 13 juin 1748.

Je suis fort content de l'entretien que vous avez eu avec le duc de Newcastle, que vous me rapportez par votre dépêche du 31 de mai



1 Du Commun antwortet am l8. Juni, dass der Herzog von Cumberland kurz vor Abschluss der Präliminarien den Prinzen von Oranien aufgefordert habe, mit der holländischen Armee zu ihm zu stossen, und dass die Vermuthung nahe liege, der Prinz könne aus diesem Anlasse die Truppen gemustert und vielleicht angesprochen haben.