<225> Quant à la quadruple alliance1 dont vous avez fait mention dans quelques-unes de vos dépêches, je crois qu'il s'en négocie rien à Hanovre jusqu'à présent, et qu'on voudra attendre préalablement la signature du traité définitif de paix, avant que de procéder à quelque négociation d'alliance ; je suis cependant persuadé qu'on fera à coup sûr cette alliance, dès que le traité de paix sera signé et ratifié.

Federic.

Nach dem Concept.


3239. AU CHAMBELLAN D'AMMON A AIX-LA-CHAPELLE.

Ammon berichtet, Aachen 27. August, über eine längere Unterredung mit dem französischen Bevollmächtigten Saint-Séverin in Betreff der Accession zu dem Generalfrieden, welche man von Preussen vielleicht fordern werde und welche die Garantie der Pragmatischen Sanction durch Preussen einschliessen würde. „Ce ministre [Saint-Séverin] chercha d'abord à me faire envisager l'accession en question comme une chose de peu de conséquence, et me dit que toutes les garanties n'étaient que de simples formalités … M'ayant écouté fort attentivement, Saint-Séverin convint que l'accession en question était fort préjudiciable à Votre Majesté et me dit que la France ne la demandait pas, et que, pour lui, il travaillerait à en faire perdre l'idée … Que le meilleur serait que Votre Majesté travaillât Elle-même à détourner le coup et que pour cet effet Elle fît faire des démarches à Hanovre … « Je veux vous parler confidemment, mais gardezmoi le secret; je proposerai que l'article 20 et l'article 23 soient couchés l'un et l'autre tels qu'ils sont dans les préliminaires;2 il s'agit, ajouta-t-il, d'une affaire importante, et qui veut être maniée délicatement; écrivez au Roi votre maître l'entretien que nous avons eu ensemble et priez Sa Majesté de ma part qu'Elle n'en fasse rien connaître à Hanovre et qu'Elle n'y fasse faire aucune démarche » … Il me dit alors qu'il serait bon que Votre Majesté fît faire des démarches en France

Breslau, 5 septembre 1748.

Pour répondre à votre dépêche, et principalement à son post-scriptum, du 27 du mois d'août dernier, touchant l'entretien que vous avez eu avec le comte de Saint-Séverin, il faut que je vous avertisse confidemment que le ministre d'Angleterre, Legge, ayant sondé il n'y a pas bien longtemps3 mes ministres, pour savoir quelle pourrait être mon intention sur la garantie de la Pragmatique Sanction, je lui ai fait marquer mon étonnement de ce que la cour de Vienne me demandait ma garantie de sa Pragmatique Sanction dans un temps où elle ne m'avait point encore procuré de l'Empire la garantie de la paix de Dresde, à quoi cependant elle s'était engagée solennellement dans ledit traité de paix de Dresde. J'ai décliné ainsi d'une certaine façon la garantie de la Pragmatique Sanction, tant que la reine de Hongrie n'aurait pas satisfait de son côté à la susdite condition de la paix de Dresde, principalement dans la vue de gagner du temps par là, en y



1 Quadrupelallianz zwischen den Seemächten und den beiden Kaiserhöfen.

2 Article 20 : „Le duché de Silésie et le comté de Glatz, tels que Sa Majesté Prussienne les possède aujourd'hui, seront garantis à ce Prince par toutes les puissances parties et contractantes dans les présents articles préliminaires.“ — Article 23 : „Toutes les puissances intéressées et contractantes dans les présents articles préliminaires en garantiront réciproquement et respectivement l'exécution.“

3 Vergl. S. 214.