<231> moi par la paix de Dresde; vous savez d'ailleurs comment je pense sur mon accession au traité définitif de paix; je ne précipiterai néanmoins pas la déclaration que je ferai en conséquence, mais j'attendrai, à cet égard, que le traité soit signé, et je les verrai venir, d'autant plus que je me tiens assuré que, tant plus nous traînerons l'affaire, notre crédit n'en augmentera que davantage, et que, tant plus on aura besoin de nous, les conditions que nous nous ferons n'en seront que meilleures et plus avantageuses pour nous.

Nach dem Concept.


3247. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.

Schweidnitz, 13 septembre 1748.

Votre dépêche du 5 de ce mois m'a été rendue. Je compte n'avoir point lieu de soupçonner qu'il soit question, à l'heure qu'il est, de la signature d'une nouvelle alliance projetée entre les deux cours impériales et les Puissances maritimes,1 m'étant plutôt fort probable que la mission des fréquents courriers qui sont dépêchés à Pétersbourg, ne roule proprement que sur la rétrogradation du corps auxiliaire russien.

Je suis persuadé d'ailleurs par toutes les circonstances, et il est certain que la Saxe ne manquera pas, à la fin, de se laisser entraîner dans le nouveau système à former par l'Angleterre, et que les démarches qu'elle fait actuellement pour s'accrocher avec la France, ne sont qu'artifice tout pur de sa part, dont se sert le comte Brühl pour cacher d'autant mieux son jeu à cette dernière.

Au reste, je veux bien vous permettre que, pour régler vos affaires particulières à la Haye, vous devanciez d'une couple de jours le duc de Newcastle quand il se trouvera sur son départ pour retourner en Angleterre.

Federic.

Nach dem Concept.


3248. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Schweidnitz, 15 septembre 1748.

J'ai reçu votre dépêche du 30 août dernier, et mon intention est que vous insinuiez au marquis de Puyzieulx, quand l'occasion s'en présentera, que par tout ce qu'il avait vu jusqu'à présent des affaires qui avaient du rapport à la paix, il aurait reconnu sans doute ceux qui en étaient proprement les ennemis et qu'on avait grand tort de vouloir m'imputer quelque chose de semblable.

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 225.