<244> traîne pas en longueur, et qu'elle n'ait pas le nom d'un changement dans les formes, pour couper court aux intrigues du chancelier Bestushew. Je dois ajouter à tout ceci que je vois qu'il se forme ici un orage contre les Suédois, qu'ils dissiperont facilement en prenant bien leurs précautions, mais qui pourrait avoir des suites fâcheuses, s'ils ne les prennent pas.


Nach Abschrift der Cabinetskanzlei. Der Précis nach dem Concept.


3266. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 24 septembre 1748.

Je suis fort content de votre relation que vous venez de me faire immédiatement, du 7 de ce mois. Tout ce que vous y dites des vues du Chancelier à l'égard de la Suède, pour combien et comment il pourrait tâcher de les mettre en exécution ou ne les exécuter pas, est très solide et fondé, et je suis d'autant plus persuadé que ce que vous me mandez à cette occasion, est le vrai système du Chancelier, qu'il y a déjà du temps que le maréchal de Keith m'en a rapporté la même chose.

On continue à débiter ici que les Puissances maritimes insistent pour que les troupes russiennes rétrogradassent d'une traite en Livonie. Toutefois je ne saurais croire que les Autrichiens voulussent se brouiller à ce sujet avec les Puissances maritimes; ils ne remueront pas moins pour cela derrière le rideau et en cachette, pour primer en Russie sur les Puissances maritimes, apportant néanmoins toutes les précautions imaginables pour ne point se mettre mal avec ces dernières.

Federic.

Nach dem Concept.


3267. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A VIENNE.

Potsdam, 28 septembre 1748.

Continuez toujours d'être attentif à tout ce qui se fait là où vous êtes, et ne manquez point de m'expliquer en quoi peuvent consister les avantages sur lesquels les Puissances maritimes et principalement la Hollande diffèrent avec la reine de Hongrie, et qui augmentent le refroidissement qui subsiste entre elle et les susdites puissances.

Federic.

Nach dem Concept.


3268. AU CHAMBELLAN D'AMMON A AIX-LA-CHAPELLE.

Potsdam, 28 septembre 1748.

J'ai reçu votre dépêche du 20 de ce mois. Je conclus par toutes les circonstances que la déclaration que vient de faire la France à