<273> finie au gré de ce que j'en souhaitais, vous en remercierez de ma part le comte de Randwijck et ceux où il appartiendra d'ailleurs, en les assurant de toute ma reconnaissance à cet égard. Je ferai, au reste, avoir soin de tout ce qui pourra être besoin pour la conclusion finale de l'affaire susmentionnée. J'approuve fort que vous ayez tâché de détruire les bruits chimériques qui se sont répandus là où vous êtes sur une marche de quelque corps de mes troupes du côté de la Courlande. Vous n'auriez, en effet, su mieux faire, car je ne saurais concevoir ce qui peut avoir donné occasion à pareils bruits insipides et fades, si ce n'est que peut-être il y ait eu là-dessus quelque mésentendu par les avis qu'on peut avoir reçus d'un voyage que je serais intentionné de faire en Prusse, l'année qui vient, à quoi cependant il n'y a rien que de fort naturel, n'ayant dès huit ans vu cette province.

Federic.

Nach dem Concept.


3314. AU CHAMBELLAN D'AMMON A AIX-LA-CHAPELLE.

Potsdam, 28 octobre 1748.

J'ai reçu votre dépêche du 22 de ce mois. Voilà donc le traité définitif de paix1 signé de tous les ministres des puissances contractantes; car pour ce qui est de l'accession du roi de Sardaigne, je la tiens autant que faite, bon gré mal gré qu'il en ait. Je vous sais bon gré de ce que vous m'avez envoyé d'abord une copie in extenso dudit traité ; ma satisfaction a été entière, quand j'y ai vu que la garantie de la Silésie a été insérée sur le pied que je l'avais souhaité et conformément à la disposition des préhminaires. La clause insérée dans l'article 6, moyennant laquelle les Hollandais [ont] le droit de garnison dans les places des Pays-Bas où ils l'ont eu ci-devant, sera un morceau de dure digestion à la cour de Vienne, celle-ci ayant été fort contente quand elle espérait encore qu'on ne réglerait point l'article de la barrière dans le traité même, parcequ'elle n'était nullement intentionnée de remettre les places de barrière entre'les mains des Hollandais ni de leur donner pour leur entretien la même somme que ci-devant, voulant au contraire se charger elle-même de la défense de ces places. Au surplus, vous pouvez croire que je reconnais comme je dois les bons et fidèles services que vous m'avez rendus pendant votre séjour à Aix.

Federic.

Nach dem Concept.


3315. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 28 octobre 1748.

Vos dépêches du 12 de ce mois m'ont été rendues. Le corps de troupes russiennes dit auxiliaire restera, à ce qu'il m'en est revenu, dans



1 Gedruckt bei de Clercq a. a. O. I, 65.