<286> encore actuellement en Bohême et en Moravie, sera arrivé de retour en Russie.

Federic.

Nach dem Concept.


3338. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A VARSOVIE.

Potsdam, 12 novembre 1748.

Je suis toujours fermement persuadé que la Diète présente de Pologne filera et s'en ira enfin à vau-l'eau. Quoiqu'au reste votre raisonnement que vous faites dans votre dépêche du 2 ce de mois, soit assez fondé, croyez néanmoins que le projet des Czartoryski sera d'exécution plus difficile que vous ne vous l'imaginez, et que l'augmentation de l'armée de Pologne ne manquera de rencontrer des obstacles tant et plus.

Federic.

Nach dem Concept.


3339. AU CHAMBELLAN D'AMMON A AIX-LA-CHAPELLE.

Potsdam, 12 novembre 1748.

J'ai reçu votre dépêche du 5 de ce mois de novembre. B n'y a pas de quoi s'étonner que les Hollandais s'y soient aussi mal pris qu'ils l'ont effectivement fait, pour leurs intérêts dans la paix générale concernant leur barrière et leur tarif de commerce, les Hollandais ayant en général dequis longtemps assez mal manié leurs propres affaires pour qu'on en puisse dire sans se tromper qu'ils y ont pourvu d'une manière des plus misérables.

Federic.

Nach dem Concept.


3340. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 12 novembre 1748.

J'ai reçu votre dépêche du 1er de ce mois. Si la France discontinuait le payement des subsides qu'elle donne à la Saxe, après que son traité avec cette dernière sera échu, cela ne laisserait que d'embarrasser beaucoup la cour de Dresde dans les circonstances où elle se trouve maintenant, et qui l'obligent, comme il y a des avis qui le veulent, de tâcher de trouver à emprunter quelques millions en France.

Je ne comprends pas bien, au reste, quelles peuvent être ces familles en France dont vous dites que ce serait seulement, à présent que la paix était faite, que leurs plaies s'ouvriraient et qu'il y en aurait d'assez profondes et difficiles à guérir pour qu'elles ne puissent pas se soutenir. Pour moi, je suis persuadé, tout au contraire, qu'il y a plusieurs particuliers en France, des généraux et surtout ceux