<292> qu'on saura le faire approuver du Parlement; ce dont le temps nous instruira.

Federic.

Nach dem Concept.


3349. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A VARSOVIE.

Potsdam, 19 novembre 1748.

La Diète de Pologne est donc enfin morte, comme vous me le rapportez du 9 de ce mois, et je vous avais dit d'avance qu'il en arriverait ainsi. Ma curiosité est présentement de savoir si la cour serait intentionnée au moment présent de convoquer une autre Diète, et je suis bien persuadé qu'en cas qu'il y en eût effectivement une de convoquée, cela ne manquerait pas de causer beaucoup de bruit et de confusion en Pologne, tout ainsi que je vous l'ai touché par ma dernière dépêche. J'espère cependant encore que par le manque d'espèces en Saxe l'on se verra obligé de renoncer à la convocation prochaine d'une Diète extraordinaire, et en ce cas, si le roi de Pologne retourne en Saxe, comme il y a toute apparence, vous verrez que la Diète qui vient d'expirer infructueusement, lui aura coûté un million d'écus qui pourra être tenu comme jeté dans l'eau sans le moindre avantage pour le roi de Pologne.

Federic.

Nach dem Concept.


3350. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 19 novembre 1748.

Vous me marquez à la fin de votre lettre particulière du 2 de ce mois, que certain pays serait encore moins redoutable avec le temps qu'il n'était à présent, si l'on avait soin d'amadouer et d'endormir ces gens-là. Comme ceci ne me paraît pas assez clair pour être bien intelligible, vous m'expliquerez davantage là-dessus vos idées et vous vous servirez, en me mandant votre explication, du nouveau chiffre immédiat, qui apparemment vous aura déjà été remis à la réception de la présente dépêche.

Federic.

Nach dem Concept.


3351. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.

Potsdam, 22 novembre 1748.

Je ne saurais comprendre l'objet sur lequel peuvent porter les chipoteries qui se font là où vous êtes avec le ministre de Saxe et dont