<301> qui vous sont devant les yeux, des conséquences qui vous feront juger vraisemblablement du système que la France va choisir, les éclaircissements que vous m'en donnerez, me pourront servir de boussole sur la façon dont je puis me conduire avec ces gens-ci.

Federic.

Nach dem Concept.


3361. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 30 novembre 1748.

Dans la supposition que vous serez déjà arrivé à Vienne avant que celle-ci vous soit rendue, je vous dirai que, comme le sieur von der Hellen m'a marqué, dans sa relation qu'il m'a faite du 18 de ce mois, que l'on remarquait toujours beaucoup de courriers de Pétersbourg, je suis dans l'opinion que l'envoi de tous ces courriers n'a d'autre objet que la subsistance du corps des troupes russiennes et les sommes d'argent qu'il faut pour bonifier les quartiers d'hiver qu'ils ont eus dans la Bohême et la Moravie, avec les arrangements encore pour leur retour en Russie, ce que cependant vous saurez mieux éclairer là où vous êtes que je ne le saurais faire ici.

L'affaire de la barrière à régler pour les Hollandais dans les Pays-Bas sera encore un objet auquel vous ne laisserez pas de prêter votre attention. Je vous recommande d'ailleurs de vous informer exactement si les troupes autrichiennes qui reviennent de l'Italie ou des Pays-Bas, entreront effectivement dans les garnisons qu'on leur a destinées selon la liste de dislocation que le sieur von der Hellen m'a envoyée, ou s'il y aura changement à ce sujet.

Au surplus, vous devez faire ce qui est humainement possible pour approfondir, autant qu'il se peut, ce qui est de ces chipotages qu'il y a eu à Hanovre entre les cours de Vienne, de Pétersbourg et d'Hanovre avec le ministre saxon, dont je vous ai fait communiquer les avis qui m'en sont revenus, bien que je sois persuadé que, si on est convenu de quelque chose, c'a été plutôt à Hanovre qu'à Vienne qu'on a négocié là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


3362. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 30 novembre 1748.

C'est avec bien de la satisfaction que j'ai vu, par vos dépêches du 15 de ce mois, les bonnes manières dont vous vous êtes servi pour insinuer adroitement au comte Tessin tout ce que je vous avais ordonné de lui remontrer sur différents sujets; il faut que je vous rende la justice