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3367. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Michell berichtet, London 22. November, dass ihn der Herzog von Bedford mit seinen Vorstellungen wegen des den preussischen Kauffahrern durch englische Kaper zugefügten Schadens auf die Rückkehr des Herzogs von Newcastle verwiesen habe. „Il m'ajouta que, s'il ne tenait qu'à lui, il serait porté à ce que le gouvernement payât les pertes réelles que pourraient avoir souffertes les sujets de Votre Majesté, plutôt que d'obliger Votre Majesté de mettre en exécution la résolution où Elle était;1 mais qu'il appréhendait aussi que Sa Majesté Britannique et le duc de Newcastle ne fussent pas de cette opinion, parceque toutes les autres puissances neutres voudraient exiger la même chose en vertu des traités qu'elles ont avec la couronne, pendant que Votre Majesté n'avait pour fondement qu'une déclaration du Roi et de ses ministres, qui, suivant les constitutions de ce royaume, n'était pas suffisante pour exiger les dédommagements en question.“

Berlin, 5. December 1748.

Des Königs Majestät wollen allergnädigst, dass auf die einliegende Relation des Secrétaire Michell an den Geheimen Rath von Klinggräffen geantwortet werden soll, wie Se. Königl. Majestät nicht begreifen könnten, warum das englische Ministère wegen der Sache quaestionis allemal auf ihren hohen Pferden wären, da doch, naturellement und nach aller Équité von der Sache zu sprechen, kein Mensch Sr. Königl. Majestät verdenken könne, vielmehr jedermann vor recht erkennen müsste, dass wenn Dero Unterthanen in Engelland kein Recht erhalten könnten, sondern selbige einiger Particuliers halber in Verlust und Schaden gesetzet würden, Höchstdieselbe sothane Dero Unterthanen schadlos zu halten suchten, wenn auch schon solches auf Kosten anderer englischer Particulerunterthanen geschehen müsste; es wären ja die englische Seefahrer keine privilegirte Corsaires, die alles, was sie wollten, impunément nehmen könnten; mithin wenn Se. Königl. Majestät Dero unschuldig leidende Unterthanen protegireten und auf gewisse Masse und bei dazu habender Gelegenheit zu indemnisiren suchten, so thäten ja Dieselbe nichts anders, als was Recht und Billigkeit erforderte und erlaubte.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


3368. AU CHAMBELLAN D'AMMON A AIX-LA-CHAPELLE.

Amnion berichtet, Aachen 29. November: „On a lieu d'être surpris de ce que le comte de Saint-Séverin, qui toujours a témoigné une envie extrême de retourner le plus tôt possible en France, s arrête à Aix-la-Chapelle après le départ des premiers plénipotentiaires des Puissances maritimes... On m'a dit sur ce sujet que le comte n'en agissait de cette façon que parcequ'il savait que le traité

Berlin, 7 décembre 1748.

Les avis que vous me mandez, par votre dépêche du 29 novembre dernier, être entrés de France au sujet du comte Saint-Séverin, me paraissent être apocryphes, d'autant plus que c'est comme une coutume reçue en France d'en débiter de la



1 Vergl. S. 280. 281.