<350> Goltz wegen Continuation des Subsidientractats zwischen Engelland und Russland über die Auxiliaires von 30,000 Mann gemeldet.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


3439. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Berlin, 24. Januar 1749.

Se. Königl. Majestät haben mir annoch befohlen, an Ew. Excellenz zu melden, wie Dieselbe dem hiesigen schwedischen Minister1 gelegentlich den Anfang von der heute in Abschrift zugesandten Dépêche an den Baron von Chambrier2 vorlesen möchten, insoweit nämlich er solchen wissen könnte.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


3440. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Berlin, 25 janvier 1749.

J'accuse la dépêche que vous m'avez faite du 13 de ce mois. Je ne vous ai demandé un détail circonstancié de la façon de penser du Roi et du gouvernement de France qu'à cause que les affaires du Nord deviennent de jour en jour plus critiques et plus épineuses. Pour vous faire une idée juste de ce qui en est parvenu à ma connaissance, et des conjectures que j'en tire, il faut vous informer de toutes les nouvelles différentes qui m'en sont revenues de Suède, de Russie, du Danemark, de la Pologne, de Vienne et de Londres.

L'affaire du médecin Blackwell qui a été exécuté à Stockholm, roulait en gros sur des intrigues que l'Angleterre avait formées en Suède en faveur du duc de Cumberland;3 le ministre de Suède en Danemark en a entendu un bout de conversation que la reine de Danemark a eue avec le ministre anglais y résidant, le sieur Titley, qui a confirmé ce soupçon. Les armements des Danois sur la frontière de la Suède en Norvége ne se réduisent, à la vérité, jusqu'à présent qu'à des démonstrations, mais elles peuvent devenir très réelles à la mort du roi de Suède, et le Danemark n'est pas si obéré que le gouvernement ne puisse pas trouver en cas de besoin quelques millions pour fournir aux dépenses de la guerre; d'ailleurs il s'en faut beaucoup que la“ guerre soit si coûteuse aux puissances du Nord qu'à celles du Sud.

Mon envoyé de Russie m'écrit, à la vérité, qu'autant qu'on en pouvait juger, l'on ne croyait pas que le comte Bestushew voulait pousser les choses à l'extrémité avec la Suède, et que toutes les démonstrations de cette puissance ne tendent qu'à empêcher tout changement dans la forme du gouvernement présent de ce royaume; mais on ajoute que la Russie et l'Angleterre ont renouvelé le traité de subsides pour quelques



1 Wulfwenstjerna.

2 Nr. 3440.

3 Vergl. Bd. V, 415. 418.