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3514. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Chambrier berichtet, Paris 21. Februar, über eine lange Conferenz mit dem Marquis Puyzieulx, in welcher er sich der Aufträge des Königs vom 25. Januar1 entledigt habe. Puyzieulx hat ihm u. A. erwidert: „Qu'il ne pensait plus comme il avait fait il y a quelque temps, de croire que les préparatifs qui paraissaient se faire contre la Suède n'avaient pour objet que d'empêcher les Suédois, lorsque le roi de Suède viendra à mourir, de changer la forme de leur gouvernement … que ce serait se faire illusion que de continuer à croire que ce soit là le véritable objet de tout ce que la Russie paraît faire … et que, soit que Bestushew se propose de produire une révolution en Russie, ou d'employer ses forces au dehors, il n'en faut plus croire que l'empêchement du changement susdit en Suède soit le véritable motif de l'armement que la Russie annonce avec tant d'affectation faire par mer et par terre. Que, dans cette situation, il ne croyait pas, lui, Puyzieulx, que Votre Majesté pût rien faire de mieux que de voir tranquillement venir les choses et faire connaître clairement combien Elle souhaite la conservation de la paix dans le Nord, qu'Elle est résolue de la maintenir de toutes Ses forces, que, si la Suède venait à être attaquée, elle trouverait des alliés qui ne l'abondonneraient pas, et que, si contre toute attente Votre Majesté l'était Elle-même, ce qu'il avait bien de la peine à croire, Votre Majesté aurait des amis qui l'aideraient … Nous parlerons de notre côté dans le même esprit, ajouta Puyzieulx, ainsi que nous l'avons déjà fait, qui est, que le roi de Prusse et la Suède sont nos alliés et qu'on ne les attaquera pas impunément. Notre plan est fait, et nous savons ce que nous ferons, si on nous oblige de faire la guerre de nouveau … Pourvu que nous nous conduisions bien, et que ceux qui voudraient troubler la paix, ne puissent pas croire que nous les craignons, vous pouvez compter qu'ils se garderont bien de recommencer la guerre.“

Chambrier berichtet, Paris 24. Februar, dass ihm Puyzieulx in Betreff der

Potsdam, 6. März 1749.

Auf Sr. Königl. Majestät allergnädigsten Befehl soll Ew. Excellenz melden, wie Höchstdieselbe vor nöthig fänden, dass dem Baron von Chambrier mit nächstem Posttag dasjenige extractsweise geschrieben werde, was der Herr Graf von Podewils in seiner letzteren Relation [Wien 27. Februar] von dem Auxiliarcorps, so der wienersche Hof an Russland geben wollte, von denen Generals,2 welche dazu benennet worden, von dem General Schulenburg der seine Feldequipage, nebst anderen Generals, fertig machen lassen, etc., gemeldet habe; nicht weniger, was der Herr von Klinggräffen [London 21. Februar] wegen des zu London angekommenen russischen Couriers, dessen Mitbringen, auch der ihm ertheilten Antwort, auch wegen des von den Dänen in Schottland gekauften Habers, um solchen nach Norwegen zu transportiren, gemeldet hat,3 mit dem Beifügen, dass er solche Zeitungen dem Marquis de Puyzieulx communiciren sollte, um ihm dadurch zu zeigen, wie seriös die Sachen würden.

Im Uebrigen, da des Königs Majestät von der Antwort, so der Marquis de Puyzieulx an den von Chambrier besage seiner letzteren Relation vom 21. voriges gegeben, sehr zufrieden wären, so sollte dieser an gedachten Minister nur wieder sagen, dass soviel die von Frankreich und von Sr. Königl. Majestät denen englischen und dänischen Höfen zu thuende Décla-



1 S. 350.

2 O. Podewils' Bericht nennt Daun für das Commando der Infanterie und Pretlack für die Cavallerie.

3 Vergl. S. 404. 412. 413. 415.