<418>cesseur dans le Wermeland, d'autant plus que je suis persuadé que ce voyage n'aurait été que très propre pour concilier au Prince-Successeur les esprits dans cette province; cependant ce ne serait pas là tout ce qu'il y aurait à faire de convenable pendant les circonstances présentes dans ladite province, mais il faudrait qu'on pensât en même temps en Suède aux troupes qu'on aurait à y envoyer, pour être en état de s'y opposer efficacement au Danemark, en cas que cette couronne voulût y entreprendre quelque chose d'offensif contre la Suède.

Les deux régiments suédois qui seront transportés de Stralsund en Suède, ne doivent pas être des meilleurs, selon les notions que j'en ai, de sorte que je ne saurais croire qu'on en retire grand service. Je me console à cet égard avec l'idée que les autres régiments de la Suède se. trouvent sans doute dans un état plus favorable.

Pour ce qui est de la déclaration du sieur de Panin,1 les choses en restant dans les termes de cette déclaration, il est à espérer qu'il y aura moyen de trouver facilement une issue favorable à ce qui restera d'affaires à arranger entre la Suède et la Russie.

Au surplus, j'attends à présent la déclaration qu'aura projetée la cour de Versailles à faire de sa part et de moi aux cours de Londres et de Copenhague,2 et dès que la France l'aura fait parvenir à ses ministres aux deux cours en question, les miens ont ordre alors d'y faire la même déclaration, conjointement avec les ministres de France.

Federic.

Nach dem Concept


3522. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils übersendet, Berlin 7. März, das Tags zuvor3 von ihm eingeforderte Gutachten: „, …Le sieur de Castera, résident de la France en Pologne, me paraît infiniment plus propre et plus accrédité auprès des grandes familles en Pologne que le sieur Leveaux, pour leur glisser de pareilles insinuations, à quoi il ne se refusera pas, porté comme il est pour la bonne cause et pour les intérêts de Votre Majesté. D'ailleurs, comme on connaît l'indiscrétion de Messieurs les Polonais, Votre Majesté risquera toujours moins par le canal du sieur de Castera.“

Potsdam, 8. März 1749.

Das ist ganz gut mit Castera, und er hätte es nur gleich so machen können.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 Vergl. S. 373. 375.

2 Vergl. S. 400.

3 Vergl. Nr. 3514 S. 411.