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3526. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 9 mars 1749.

Venant à m'apercevoir que, dans l'état de l'armée saxonne que vous m'avez envoyé à la suite de votre lettre du 1er de ce mois, les différents lieux où les régiments sont actuellement en garnison ou en quartiers, n'y sont point marqués, vous devez tâcher de me faire avoir encore une liste bien exacte de la dislocation présente de toute l'armée saxonne tant en Saxe que dans la Lusace, afin qu'en combinant cette liste-là avec celle que vous m'avez déjà envoyée, je puisse avoir une notice parfaite de l'état militaire de Saxe. J'attends que vous fassiez un peu de diligence pour me satisfaire là-dessus. Au surplus, ayant vu ce que vous m'avez marqué par votre dépêche par rapport à l'ordre que le ministre de Suède1 a reçu de sa cour dè s'éclairer sur les chipotages que le comte Flemming avait faits pendant sa mission à Hanovre,2 mon intention est que vous devez n'épargner ni soins ni peines pour mettre cette affaire au clair; aussi, comme cela m'intéresse extrêmement, vous emploierez tout le savoir-faire dont vous êtes capable, afin de vous bien éclairer là-dessus et de pouvoir m'en faire un rapport exact.

Federic.

Nach dem Concept.


3527. AN DEN GENERAL VON DER INFANTERIE VON LEHWALDT IN KÖNIGSBERG.

Potsdam, 10. März 1749.

Ihr sollet wohl überlegen, und Mir baldmöglichst, jedoch wie Ich in Meinem vorigen schon verlanget habe, unter Eurer eignen Hand,3 berichten, wie viel Prahme, Bacs oder Schiffe Dir nöthig haben würdet, wenn Ihr Euch einmal mit dem ganzen unter Eurem Commando in Preussen stehenden Corps Truppen, Équipages, und allem, so Ihr dann bei Euch haben werdet, über die Weichsel, und zwar in einer Zeit von vier, höchstens sechs Stunden, setzen lassen solltet? Ferner, ob Ihr alsdenn so viel Schiffe, Bacs oder Prahme dorten haben könnet, als dazu erfordert werden, und, daferne solches nicht wäre, in wie viel Zeit man selbige gemachet bekommen könne. Es wird Mir lieb sein, wann Dir Mir Euren Bericht darüber nächstens erstatten werdet; da Ich aber begreife, dass Ihr einige Nachrichten deshalb einzuziehen habet, inzwischen es von der ohnumgänglichsten Notwendigkeit ist, dass Dir die wahre und eigentliche Absichten davon auf das allersorgfältigste secretiret, so könnet Dir Euch des Prätextes bedienen und ein faux Bruit machen, als ob bei den jetzo in dem Norden weit aussehenden Umständen man auf solche Anstalten zu denken hätte, damit, wenn es hier oder da zu einem Kriegesfeuer ausbrechen sollte, und allenfalls mehrere



1 Greiffenheim.

2 Vergl. S. 227. 296. 297.

3 Vergl. S. 407. 421.