<433>sieurs choses concernant l'état présent des affaires et ma façon de penser à cet égard, vous devez vous expliquer avec lui sans la moindre réserve et sans lui cacher même les choses les plus secrètes, ma volonté expresse étant même qu'aussi souvent qu'il voudra m'écrire, vous devez lui communiquer le chiffre dont vous vous servez à présent pour chiffrer les dépêches que vous me faites, afin qu'il en puisse faire son usage. Enfin, vous tâcherez- de lui rendre tous les services que vous serez capable, dont ne je laisserai pas de vous tenir compte.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


3541. AU MARQUIS DE PUYZIEULX, SECRETAIRE D'ÉTAT DE FRANCE, A VERSAILLES.

Potsdam, 13 mars 1749.

Monsieur. Je saisirai toujours avec bien de l'empressement les occasions de vous marquer mon attention et mon estime, et j'ai très expressément recommandé au comte de Finckenstein, mon ministre d'État, qui vous présentera cette lettre, de vous faire connaître la manière avantageuse dont je pense sur tout ce qui vous regarde, et que les qualités que je sais que vous réunissez, vous méritent si bien chez tous les gens qui connaissent le prix des talents solides et de la vertu. Je vous prie, Monsieur, d'ajouter une entière foi à toutes les choses sincères et obligeantes que le comte de Finckenstein vous dira de ma part; je serai bien flatté si, dans les affaires particulières qui l'appellent à Paris, il éprouve des témoignages de votre appui et des bontés de votre cour. Je vous en saurai tout le gré du monde et je serai charmé d'ajouter des motifs particuliers de sensibilité et de gratitude à tous les autres sentiments que j'ai pour vous. Vous me ferez un véritable plaisir d'en être bien persuadé.

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


3542. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 13. März, nach einer Mittheilung Wulfwenstjerna's habe der schwedische Gesandte in Paris Baron Scheffer demselben mitgetheilt: „Qu'il avait entrevu une espèce de répugnance au marquis de Puyzieulx sur les déclarations à faire au Danemark et à l'Angleterre, pour déhorter l'un et l'autre de la guerre contre la Suède, sous prétexte qu'une pareille démarche sentirait trop la menace, surtout si on la faisait par écrit.“

Potsdam, 14. März 1749.

Auf einhegenden Bericht von Ew. Excellenz wegen des Herrn von Wulfwenstjerna haben Se. Königl. Majestät mündlich zur allergnädigsten Resolution ertheilet, wie Ew. Excellenz demselben nur sagen möchten, dass, so viel Frankreich anbetreffe, Se. Königl. Majestät Dero Frau Schwester, der Kron-