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que c'était le droit du comte de Brühl... Qu'il était vrai que le duc de Richelieu i avait été la dupe de ce ministre, et que, ne l'ayant pu culbuter, il s'était flatté fort mal à propos de l'avoir tellement mis dans les intérêts de la France qu'on y pourrait compter sur lui; qu'il était vrai encore que le marquis d'Argenson avait donné dans le même panneau au sujet de la Saxe et du comte de Brühl, mais qu'il n'en était pas de même du marquis de Puyzieulx, qui savait trop bien à quoi s'en tenir avec la Saxe et le comte de Brühl.“

unterhalten, weil die Sachsen unsere heimlichste, aber auch acharnirteste Feinde seind, die wir haben.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.


2960. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 27 février 1748.

Le peu de troupes russiennes dont vous faites mention dans votre dépêche du 10 de ce mois, qui restera en Livonie pendant la campagne prochaine, ne mettrait sûrement point d'obstacle à mes desseins, si autrement mon intention pouvait être de me mêler des troubles présents de l'Europe; mais indépendamment de toutes les ostentations guerrières de la Russie, je ne suis point d'humeur de prendre part à ces dits troubles, qui ne me regardent ni ne me touchent en aucune manière.

Federic.

Nach dem Concept.


2961. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 27 février 1748.

Comme j'ai vu par la dépêche que vous m'avez faite immédiatement en date du 16 de ce mois, qu'il paraît à M. de Puyzieulx difficile à croire tout ce que je lui ai fait confier par vous à l'égard de la nouvelle convention secrète que l'Angleterre a conclue avec la cour de Pétersbourg,1 vous lui direz, dès que vous aurez l'occasion de lui en parler encore confidemment, qu'il pourrait compter que les avis que j'avais eus à cet égard étaient fondés et très réels; que, malgré les précautions dont on avait usé à Pétersbourg pour dérober la connaissance de la signature de cette convention, j'étais cependant bien informé de tout le détail, jusque là que j'en avais pu marquer à M. de Puyzieulx le jour et l'heure où ladite convention avait été signée. Qu'il ne saurait ignorer, et que même toutes les gazettes imprimées le marquaient, qu'il y avait une convention faite entre l'Angleterre et la cour de Pétersbourg2 selon laquelle celle-ci devait, outre le corps de troupes auxiliaires qu'elle donnait actuellement aux Puissances maritimes, tenir prêt un autre corps



1 Vergl. S. 14. 15.

2 Vergl. Bd. V, 528 Anm. 2.