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3600. AN DEN ETATSMINISTER GRAF MÜNCHOW IN BRESLAU.

Potsdam, 11. April 1749.

Mein lieber Geheimer Etatsminister Graf von Münchow. Es ist Mir lieb gewesen, dass Ihr Mir vermittelst Eures Berichtes vom 6. dieses diejenigen Nachrichten communiciren wollen, welche die drei von Euch in die benachbarte österreichische Lande ausgeschickt gewesene Émissaires an Euch gemeldet haben. Ich würde jedennoch auf solche nicht sonderlich haben bauen können, daferne Meine anderwärts herhabende Nachrichten nicht dergestalt wären, als Ich Euch solche bereits bekannt machen lassen, auch Euch solches durch Mein eigenhändiges Postscriptum zu Meinem gestrigen Schreiben an Euch confirmiren wollen. Ich bin etc.

F.

Nach der Ausfertigung.


3601. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 11 avril 1749.

Je suis très content de la conduite que vous tenez actuellement et selon la teneur de votre dépêche du 5 de ce mois; elle est sage et telle que je pourrais la souhaiter; aussi n'avez-vous qu'à continuer de la sorte, savoir de vous tenir tout tranquille, en parlant peu d'affaires, de vous servir de l'ambassadeur de France pour vous orienter, mais en faisant semblant de vous tenir loin des affaires, et d'avoir toute l'attention sur tout ce qui se passe. Au surplus, vous devez continuer à solliciter le payement de mes sujets de la Steuer de Saxe.1

Federic.

Nach dem Concept.


3602. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A MOSCOU.

Potsdam, 11 avril 1749.

Je vous dirai en réponse sur votre dépêche du 20 de mars dernier, que je trouve les relations que vous me faites actuellement, meilleures que vos précédentes,2 parceque vous y entrez davantage dans le détail sur les affaires de Russie. Je serai bien aise que vous continuiez de la sorte et surtout que vous tâchiez d'approfondir le plus qu'il sera au monde possible quelles pourront être les mesures que continuera de prendre la cour où vous êtes avec celle de Vienne, le ministère anglais venant de déclarer tant au ministre de France qu'à celui qui réside de ma part à Londres qu'il avait fait écrire aux deux cours impériales que l'Angleterre n'était nullement intentionnée de mettre obstacle à la suc-



1 Vergl. S. 35 Anm. 1.

2 Vergl. S. 474.