<492> déterminée à l'accession au traité définitif que dans l'espérance que le duc de Newcastle lui avait donnée, de l'exécution du susdit plan; mais qu'on avait écrit là-dessus une lettre très forte à Vienne dans les termes que le roi d'Angleterre avait besoin de toute sa générosité pour pardonner à la cour de Vienne sa façon d'agir et sa conduite.

Toutes ces circonstances-là ne doivent point vous empêcher que vous ne continuiez à être attentif sur tout ce que la cour de Vienne fait d'arrangements, puisque je ne saurais jamais en être assez au fait. Au surplus, comme je ferai, à la fin de ce mois, un voyage en Silésie,1 et que je pourrais être le 6 de mai à Neisse, ma volonté est que vous vous arrangiez de la sorte, afin que vous puissez arriver le 5 dudit mois de mai à Neisse, d'où, après vous avoir parlé, vous retournerez d'abord à votre poste à Vienne.

Federic.

Je ne sais pas pourquoi Chotek donne à votre oncle tant d'assurances de la bonne disposition où sa cour est pour nous; je n'en ai jamais douté, il s'imagine peut-être que ses campements m'inquiétaient, mais certainement je dors fort en repos pour toutes les choses que l'on fait chez vous. Je crois que le caractère de la reine de Hongrie est trop rempli de probité pour rompre les engagements récents qu'elle vient de prendre par la paix d'Aix, et d'ailleurs, quoi que l'on dise, on y pensera plus d'une fois, avant que d'en venir à cette extrémité. Henri IV disait que la guerre est une chose qui traîne une longue queue après soi: on est sûr de la commencer, mais on ne sait pas toujours comment et quelle en sera la fin. Pour moi, j'ai dit à votre oncle que, lorsque Chotek reviendrait avec son compliment, il n'avait qu'à lui dire que la Reine était maîtresse de faire chez elle ce qui lui plaisait; qu'elle fît camper ses troupes ou non, que ce nous était fort indifférent, et que nous cultiverions soigneusement son amitié tant qu'elle ne rompait pas ouvertement avec nous. Si on vous parle là-bas sur le même ton, expliquez-vous en conformité de ce que je vous ai dit ici.

Nach dem Concept. Der Zusatz nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


3607. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 11. April: „Le comte de Chotek revint2 hier au soirà la charge avec de nouvelles protestations du désir sincère de sa cour de vivre en bonne intelligence avec Votre Majesté, ajoutant qu'on lui avait ordonné, de plus, de donner à connaître qu … tous ces prétendus campements ne consistaient qu'à

Potsdam, 12. April 1749.

Er hat ihm recht wohl geantwortet und kann es dabei bewenden lassen. Indess kann man aus den Démarches des Grafen Chotek sehen, dass sie anfangen, embarrassirt zu werden, und dass Meine kleine



1 Vergl. S. 405.

2 Vergl. S. 478.