<530>tinuer ses ostenstations ordinaires par un campement de deux différents corps de troupes, dont l'un serait formé dans la Finlande et l'autre sur les frontières de la Courlande, pour chicaner peut-être ainsi la Suède, en lui prescrivant différentes conditions injustes, afin d'en prendre occasion pour embrouiller les affaires.

Cependant, je sais pour sûr et certain que l'Angleterre n'est actuellement point d'humeur à vouloir se prêter à une nouvelle convention de subsides avec la Russie et qu'elle a même donné ordre à milord Hyndford de le déclarer net et clair à la cour de Russie.

Federic.

Nach dem Concept.


3660. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Rohd berichtet, Stockholm 6. Mai: „Le sieur de Rudenschöld étant venu me voir avant-hier, j'ai profité de l'occasion pour lui parler en particulier au sujet d'une déclaration à publier ici pour détruire les bruits répandus comme si on voulait venir en Suède à changer la forme de son gouvernement... mais il m'a paru tout-à-fait du même sentiment que le comte de Tessin... soutenant qu'on ne pourrait procéder à une telle publication présentement sans commettre l'honneur de la Suède, et qu'en outre il était convenable de réserver ce pas pour quelque occasion d'éclat et indispensable.“

Diestel berichtet, Kopenhagen 10. Mai, dass der französische Gesandte Lemaire ihm mitgetheilt habe: „Que tout ce qu'il avait fait jusqu'à présent ne consistait qu'en des pourparlers vagues... C'est à peu près la même manière dont il s'est expliqué envers le ministre de Suède. Je ne conçois pas les motifs qui engagent l'abbé Lemaire à agir avec tant de réserve à notre égard, car il est sûr qu'il travaille sous main au renouvellement du traité de subsides... Le langage qu'on a tenu ici au ministre de Suède est bien différent de celui du sieur de Jessen.“ 1

Von der Hellen berichtet, Wien io. Mai: „Le comte Barck vient de m'informer qu' étant retourné avant-hier chez le comte d'Ulfeld, il lui avait fait tout au long la déclaration dont sa cour l'avait chargé en dernier lieu au sujet des bruits qu'on avait fait courir qu'on songeait en

Potsdam, 18. Mai 1749.

Wegen der gestern und heute allhier eingelaufenen Postsachen habe Ew. Excellenz schuldigst zu melden nicht ermangeln sollen, wie dass

1. Dem Herrn von Rohd auf seinen Bericht vom 6. dieses zur Antwort zu geben, dass so viel die darin enthaltene Publication einer Declaration quaestionis anlangete, Se. Königl. Majestät darunter nur allein die gute Absichten geführet hätten, dass dadurch die Sachen von Schweden noch mehr beruhiget werden sollten; daferne aber das dortige Ministerium einigen Anstand darin fände, so könnten des Königs Majestät Sich solches auch geschehen lassen.

2. Dem p. Diestel sollte auf seinen Bericht vom 10. dieses in Antwort gegeben werden, dass er es so hoch nicht nehmen sollte, wenn der Abbé Lemaire ihm mit einer Art von Reserve gesprochen habe, und dass er, der p. Diestel, sich wohl in Acht nehmen sollte, sich mit jenem deshalb nicht zu brouilliren. Warum die Dänen sich



1 Vergl. S. 426. 518.