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3681. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 31 mai 1749.

J'ai bien reçu vos deux dépêches du 24 et du 27 de ce mois. Je suis très content de tout ce que vous m'y marquez des bons sentiments de l'ambassadeur de France à mon égard, et je veux qu'après l'en avoir remercié convenablement, vous lui donniez des assurances positives de ma part sur le secret qui lui sera toujours gardé inviolablement ici, et que vous lui disiez qu'il pouvait compter fort et ferme que nous ne ferions jamais un mauvais usage, ou qui fût de nature à pouvoir lui faire du tort pour son particulier, des confiances qu'il voudrait bien continuer de nous faire.

Vous me mandez que jusqu'ici vous n'avez point pu parvenir encore à savoir l'objet sur lequel roulaient proprement les chipoteries entre les ministres impériaux et le comte Brühl; mais comme je me souviens avoir oui autrefois de vous que vous saviez un canal par lequel vous pourriez, au moyen d'une centaine de ducats, vous orienter sur beaucoup de choses, je vous remets si vous ne jugeriez à propos de tâcher de le mettre en usage à cette occasion. Je vous loue, au reste, de l'adresse que vous avez fait paraître à la dernière foire de Leipzig de vous emparer de l'argent qu'il y avait en caisse, en faveur de mes sujets intéressés à la Steuer de Saxe.

Federic.

Nach dem Concept.


3682. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 2. Juni 1749.

Mein lieber Geheimer Etatsminister Graf von Podewils. Nachdem Ich resolviret habe, dass der Etatsminister Graf von Finckenstein nach seiner nunmehrigen Retour aus Frankreich als Wirklicher Geheimer Etats- und Cabinetsminister bei dem Departement der Auswärtigen Affairen gehörigermaassen introduciret werden soll, so habe Ich Euch solches hierdurch bekannt machen wollen, um alles deshalb benöthigte weiter besorgen zu können. Ich bin etc.

Nach der Ausfertigung.


3683. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 3 juin 1749.

Selon ce que vous me marquez par votre relation du 24 du mois passé de mai relativement au sieur de Blondel, vous vous prenez très bien avec lui, et j'espère que vous et vos amis continuerez toujours de la sorte que vous captiviez sa confidence. S'il donne quelque-