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Au surplus, comme les froideurs du roi d'Angleterre envers vous continuent toujours, j'approuve fort que vous ne lui fassiez plus aussi exactement votre cour que vous l'avez fait jusqu'à présent puisque vous n'avez point besoin de souffrir ces affronts et ces déboires qu'on vous donne, ainsi qu'il vous sera libre d'aller aussi peu de fois à la cour que vous le voudrez. Quant au sieur Williams, tous mes avis se confirment qu'il viendra ici.1

Federic.

Nach dem Concept.


3686. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A MOSCOU.

Potsdam, 3 juin 1749.

La conversation qu'il y a eue entre le chancelier Bestushew et le baron de Höpken, dont vous m'avez rendu compte par votre relation du 12 du mai passé, marque assez clairement que les deux cours impériales ont remis cette fois -ci la partie; aussi les nouvelles qui me viennent de toute part le confirment. En attendant, je présume que l'on veut attendre là le cas de la mort du roi de Suède, pour voir s'il y aura moyen alors de pouvoir tenter quelque chose avec la Suède, pour lui porter le coup qu'on lui médite. Il est constant et sûr que la mauvaise volonté subsiste toujours, et aussi longtemps que celle-là subsiste, les conséquences en subsisteront également.

Federic.

Nach dem Concept.


3687. AU COMTE DE POTOCKI, PALATIN DE BELCZ, A GLATZ.2

Berlin, 3 juin 1749.

Monsieur le Comte de Potocki. J'ai vu avec une satisfaction toute particulière, par la lettre que vous m'avez écrite le 26 du mois passé, que vous continuez toujours dans les sentiments d'attachement à mes intérêts dont vous m'avez déjà donné des preuves si convaincantes.

L'obligation que je vous en ai, est des plus parfaites, et je serais charmé de pouvoir vous le dire de bouche, si je n'appréhendais que votre présence à ma cour ne produisît un éclat qui pût être nuisible à vos propres intérêts et à vos affaires en Pologne.

Vous agréerez donc, j'espère, que je me réserve pour un temps plus convenable le plaisir de vous voir, et qu'en attendant je vous assure de toute l'étendue de mon amitié et de l'estime avec laquelle je suis, Monsieur le Comte de Potocki, votre très affectionné

Federic.

Nach dem Concept.



1 Vergl. S. 529.

2 Aus Glatz. Graf Anton Potocki drückt in diesem Schreiben den Wunsch aus, im August auf der Rückkehr von einer Reise nach Frankreich dem Könige seine Aufwartung machen zu dürfen. Vergl. S. 458.