<554> tâchiez de gagner d'une façon convenable, et sans y faire paraître la moindre affectation, la confiance de ce ministre de France, et que vous fassiez de votre mieux pour lui inspirer des ide'es et des sentiments aussi favorables qu'étaient ceux de son prédécesseur, quand il s'agissait du bien et des intérêts de la bonne cause.

Federic.

Nach dem Concept.


3694. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Graf Otto Podewils berichtet, Wien 31. Mai, Blondel habe dem schwedischen Gesandten, Grafen Barck, im Vertrauen eröffnet: „Qu'à l'heure qu'il est que tout était tranquillisé, il était nécessaire qu'on rassurât et désarmât les Turcs, afin d'éviter le reproche de toute la Chrétienté d'avoir voulu les mettre au jeu; qu'il comptait d'écrire dans ce sens au comte Desalleurs et qu'il le priait d'en faire autant envers le ministre de Suède à Constantinople. — Le comte de Barck s'en excusa et lui répondit qu'il laissait à sa cour le soin d'instruire son ministre sur ce qu'il avait à faire.“ Barck's Vorstellungen haben den französischen Geschäftsträger vermocht, von seiner Absicht abzustehen.

Potsdam, 10 juin 1749.

Je suis très satisfait de la bonne conduite que vous et vos amis continuez de tenir avec le ministre de France; mais ce qui m'a bien étonné, c'est que celui a voulu risquer de prendre sur soi, et sans un ordre exprès de sa cour, de vouloir écrire au comte Desalleurs à Constantinople dans le sens qu'il a dit au ministre de Suède, selon le compte que vous m'en avez fait par votre relation du 31 du mois passé de mai; aussi la réponse que le comte de Barck lui a donnée là-dessus, est des plus sages et des mieux pensées.

Selon les dernières lettres de Londres, l'on attend encore la réponse que la cour de Russie doit envoyer au comte Tschernyschew, qui, en attendant, doit avoir dit qu'on n'en aurait autre que celle qu'on avait déjà eue. Je présume que ce procédé extraordinaire et ce silence affecté de la cour de Londres sur le contenu de la réponse de la Russie, ouvrira les yeux au ministère de France, qui s'apercevra qu'il faut absolument qu'il y ait eu de méchants complots sur le tapis, parceque les ministres anglais font voir tant d'embarras pour s'en expliquer; ce qui, à ce que j'espère, opérera que, quand même le sieur Blondel dût donner dans les pièges que la cour de Vienne lui tend, cela ne fera guère d'impression sur sa cour, qui saura mieux à quoi se tenir là-dessus.

Federic.

Nach dem Concept.


3695. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.

Potsdam, 10 juin 1749.

Votre dépêche du 20 de mai dernier m'est bien parvenue. Je continue toujours à être du sentiment que les affaires resteront dans