<566> la nécessité avait obligés de chercher service ailleurs, et, par conséquence, des gens qui ne peuvent absolument point donner d'ombrages fondamentés aux Autrichiens.

Federic.

Nach dem Concept.


3706. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A MOSCOU.

Potsdam, 17 juin 1749.

La mort de la jeune Bestushew1 dont vous touchez l'événement dans votre dépêche du 26 de mai dernier, est sans doute un grand coup, qui aura des suites plus importantes que vous ne vous les figurez peut-être à ce moment-ci; car, l'entier édifice de la machine du Chancelier ayant été bâti sur le mariage de son fils avec la défunte, qui l'alliait avec le comte Rasumowski, cette machine s'écroulera probablement après la dissolution des nœuds de ladite alliance. Aussi pourrezvous, dès que vous trouverez l'occasion de parler à l'ami important, insinuer à ce dernier comme quoi il pourrait tâcher de tirer parti de l'événement de la mort de la jeune Bestushew, puisque je savais de bon lieu, de sorte que je pouvais le dire avec fondement, que le Chancelier et toute sa clique s'étaient trouvés dans des embarras considérables au sujet de cette mort, avant même qu'elle fût arrivée, s'étant représentés en perspective tous les grands torts qui pourraient leur en résulter.

Je suis bien aise que les sentiments pacifiques paraissent prendre le dessus là où vous êtes et qu'on n'y entende plus parler de campements de troupes à former dans ces cantons, et je crois que la Russie se dégoûtera aussi de ses autres démonstrations guerrières et qu'elle remettra toutes choses dans leur première assiette. Tout cela cependant ne doit point vous empêcher de veiller avec la dernière attention et sans discontinuation sur les menées du Chancelier et de ses adhérents.

Federic.

Nach dem Concept.


3707. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Rohd berichtet, Stockholm 3. Juni, dass er sich auf die Nachricht von dem günstigen Verlaufe der durch den französischen Gesandten Lemaire in Kopenhagen vermittelten Verhandlungen zwischen Dänemark und Schweden und auf Wunsch des französischen Geschäftsträgers La Fayardie am 1. Juni nach Drottning-

Potsdam, 17 juin 1749.

La contenu de votre dépêche du 3 de ce mois m'a été des plus satisfaisants, et j'ai été charmé d'apprendre que le Prince-Successeur s'est comporté avec tant de modération et de sagesse dans l'affaire



1 Vergl. S. 536. 543.