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holm begeben habe, um den Grafen Tessin über die Stellung des Kronprinzen zu den Resultaten der Verhandlung zu befragen) Tessin habe ihm mitgetheilt: „Qu'il venait d'avoir une conversation avec le Prince-Successeur, qui lui avait promis de donner le lendemain sa déclaration au Sénat, et que Son Altesse Royale lui avait dit qu'elle espérait qu'on en serait content.“

en question, dont je souhaite que la réussite soit prompte et favorable, mon intention étant que vous me fassiez vos rapports le plus souvent que vous pourrez sur le succès qu'elle aura.

Federic.

Nach dem Concept.


3708. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Rohd berichtet, Stockholm 6. Juni: „Le comte de Tessin m'a confirmé que la déclaration de Son Altesse Royale [touchant la cession de ses droits sur le Sleswig et sur le Holstein contre les comtés d'Oldenbourg et de Delmenhorst] avait été tout-à-fait satisfaisante, ce Prince, ne s'étant réservé qu'un juste équivalent des mêmes revenus, si le cas de la cession venait à exister un jour [à la mort du roi de Suède].

Potsdam, 19 juin 1749.

J'ai été charmé d'apprendre, par la relation que vous m'avez faite du 6 de ce mois, la manière sage et généreuse dont le Prince-Successeur s'est pris par rapport à la cession de ses droits sur le Sleswig et sur le Holstein, démarche qui ne saurait que faire tout l'effet qu'on en pourra souhaiter. Quand une fois cette affaire sera réglée et le traité entre la Suède et le Danemark renouvelé et mis à sa consistance, il ne sera plus à douter que la Russie ne change bien du ton dont elle a usé jusqu'à présent, et qu'elle mette de l'eau dans son vin.

Federic.

Nach dem Concept.


3709. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Potsdam, 20 juin 1749.

J'ai été bien édifié des sentiments que le marquis de Puyzieulx vous a témoignés dans cette conférence avec vous dont vous me parlez dans votre dépêche du 9 de ce mois. Si l'on continue en France de penser de cette façon-là, et que la France, moi et la Suède restions unis, je suis persuadé, autant que l'est le marquis de Puyzieulx, que la paix se conservera et que toutes les vues de nos ennemis s'en iront en fumée, sans que nous ayons besoin de remuer. Quant à cet accommodement que la France voudrait procurer entre la Suède et le Danemark et pour lequel elle a envoyé à son ministre en Danemark des pleins-pouvoirs, je dois vous dire que l'affaire se négocie actuellement, quoique fort en secret, et qu'elle est dans un si bon train que je me flatte qu'elle sera bientôt menée à une fin souhaitée, parceque le Prince, successeur au trône de Suède, a agi si généreusement là-dedans que par