<573>

3716. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Potsdam, 24 juin 1749.

J'ai vu tout ce que vous me mandez par votre dépêche du 17 de ce mois. Comme toutefois les revenus qui entrent dans les caisses du roi de Pologne sont fort considérables, que les états militaire et civil de Saxe sont irrégulièrement payés, et qu'après tout encore les dettes de la Saxe sont accumulées de jour en jour par de nouvelles dettes, je serais assez curieux que vous m'écrivissiez sur ce que vous pensez à quel usage sont employés les revenus de la cour où vous êtes.

Federic.

Nach dem Concept.


3717. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.

Potsdam, 24 juin 1749.

Votre rapport du 13 de ce mois m'est parvenu, et je me réfère par la présente, concernant l'affaire des dettes anglaises sur la Silésie, à ce que je vous en ai écrit par ma dépêche immédiate en date du 17 de ce mois. Je vous y ai instruit circonstanciellement des arrangements que j'ai faits pour le payement de ces dettes, et ce sera présentement à vous [d'en faire] le meilleur usage que vous pourrez là où vous êtes.

Il est presque à croire, pour ce qui regarde les affaires du Nord, que la réponse de la Russie relative au maintien de sa tranquillité n'ar rivera que le plus tard qu'il se pourra.

Il paraît cependant, et il me semble presque n'y avoir plus aucun doute, que la tranquillité du Nord ne sera point enfreinte pendant le cours de la présente année.

Federic.

Nach dem Concept.


3718. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A MOSCOU.

Potsdam, 24 juin 1749.

Je n'ai pour cette fois-ci à vous faire d'autre réponse à votre dépêche du 2 de ce mois, si ce n'est que j'ai été bien aise d'apprendre que les apprêts de guerre de la Russie sur la frontière de la Finlande commençaient à être sistés, et que les arrangements militaires de cette Russie se ralentissaient, et comme je suis persuadé qu'après la mort du roi de Suède le Prince-Successeur se donnera des gardes de ne point toucher à la forme présente du gouvernement établie en Suède, il en résultera que le chancelier comte Bestushew se verra par là planté tout court avec toute sa mauvaise volonté.

Federic.

Nach dem Concept.