<577> 18 de ce mois, la guerre au Nord inévitable, et qu'il voudrait préférer en conséquence que la guerre se commençât dans la conjoncture présente que d'attendre encore des circonstances qui la rendraient plus défavorable. Sans m'expliquer encore plus intelligiblement envers vous, je puis bien vous dire confidemment que ni la France ni la Suède ni moi nous ne nous endormons là-dessus, et qu'on prendra des mesures qui peut-être feront passer à nos ennemis l'envie de guerroyer. J'ajoute pour votre direction encore que toutes les équipées que la Russie fait, et qu'on s'efforce de bien exagérer dans les gazettes publiques, ne sont jusqu'ici que des démonstrations toutes pures, qui au bout du compte n'aboutiront à rien, de façon que je suis presque entièrement persuadé que même à l'événement de la mort du roi de Suède, et si alors la Suède ne donne pas atteinte à la forme du gouvernement telle qu'elle est établie, tout restera tranquille dans le Nord. Tout cela ne m'empêche pas que je ne convienne que les dispositions des deux cours impériales continueront d'être toujours les mêmes et qu'elles ne voudront attendre que la première occasion favorable pour frapper leur coup. Il faut croire cependant qu'en attendant d'autres incidents arriveront qui confondront leurs méchants complots et ne leur permettront pas de les mettre en exécution.

Federic.

Nach dem Concept.


3726. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Graf Otto Podewils berichtet, „Wien 21. Juni: „Si l'on témoigne en Angleterre autant d'attention pour le sieur Durand qu'on fait des caresses ici au sieur Blondel, il est probable que c'est l'effet d'un concert pris pour tâcher d'amadouer la France par le moyen de ses ministres. Je continue cependant de me flatter qu'on n'y réussira pas tout-à-fait à l'égard du sieur Blondel, et les dépêches qu'il reçoit de sa cour continuent à rectifier ses idées. Il m'en a lu deux qu'il a reçues par la poste d'hier … Il m'a prié, au reste, de vouloir bien faire en sorte que Votre Majesté fasse témoigner à la cour de France par le baron Le Chambrier qu'Elle continuait d'être contente de la conduite qu'il tenait et de la confiance qu'il me témoignait en toute occasion.“

Klinggräffen berichtet, London 20. Juni: „Le duc de Newcastle me dit hier et en fit autant au sieur Durand qu'il n'avait encore rien appris de milord Hyndford. de la réponse de la Russie, mais que le sieur Keith avait marqué par la dernière poste qu'ayant réitéré auprès du

Potsdam, 29. Juni 1749.

Ew. Excellenz habe wegen der mit den gestrigen Posten von Sr. Königl. Majestät Ministern eingelaufenen Dépêches ganz gehorsamst melden sollen, wie Höchstdieselbe solcher wegen befohlen haben, dass

1. Dem von Chambrier auf seine Dépêche vom 20. Juni gar nichts von dem Hochlöblichen Departement geantwortet, wohl aber demselben dasjenige rescribiret werden soll, was des Herrn Grafen von Podewils Excellenz zu Wien in Dero Dépêche vom 21. dieses wegen Sr. Königl. Majestät Zufriedenheit von der Conduite des p. Blondel vorgeschlagen und dem Baron Chambrier aufzugeben gebeten haben; jedoch ist Höchst-