<81> sur cet article. Les sentiments pour la paix que le ministère en question peut faire paraître à l'heure qu'il est, se fondent, selon moi, sur la croyance qu'il a de la supériorité présente des alliés sur la France, et il n'est pas à douter, ainsi, que lorsqu'il se verra déchu de ces idées, il ne recommence en ce cas à devenir guerrier.

Federic.

Nach dem Concept.


3016. AN DEN ETATSMINISTER BARON VON MARDEFELD IN BERLIN.

Potsdam, 17 avril 1748.

Mein lieber Geheimer Etatsminister Baron von Mardefeld. Da Mir der Etatsminister von Marschall gemeldet hat, wie er nebst dem Geheimen Finanzrath Geelhaar nunmehro das Project zu einem mit der Krön Frankreich zu errichtenden Commercientractat1 zu Stande gebracht und Euch selbiges zugesandt habe, so ist Mein Wille, dass nunmehro sonder einigen Anstand weiter zur Sache gethan und über gedachtes Project zur wirklichen Negociation geschritten werden soll; und wie es Mir eine der angelegentlichten Sachen mit ist, dass dieser Tractat wo möglich zu Stande komme, so müssen wir von den jetzigen favorablen Conjuncturen zu profitiren suchen und alles mögliche thun, solchen Tractat zu seiner Wirklichkeit zu bringen, bevor der Generalfriede erfolgen kann, aller Maassen nachhero der Kron Frankreich nicht sonderlich mehr an solchem Tractat gelegen sein und die ganze Negociation darüber echouiren dörfte. Ich recommandire Euch demnach, alles hierbei nöthige mit gehöriger Attention und Activité zu besorgen, und bin Euer wohlaffectionirter König

Friderich.

Nach der Ausfertigung.


3017. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 20 avril 1748.

J'ai appris par votre dépêche du 10 de ce mois quelles dispositions les alliés continuent à faire pour leur campagne prochaine en Italie, et comme je serais curieux de savoir quel pli les choses y prendront par l'essor qu'ils y donneront à leurs opérations, vous ne manquerez pas de m'en faire vos rapports circonstanciés, sur des avis certains et dignes de foi, que vous vous donnerez toutes les peines du monde de vous procurer à cet égard.

Je suis au reste bien aise que l'affaire de la tutèle de Gotha soit en bon train; vous continuerez à y donner votre attention, mais vous n'y ferez point paraître de feu et vous ménagerez là-dessus un trop de



1 Vergl. S. 37.