3121. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A SAINT-PÉTERSBOURG.

Potsdam, 22 juin 1748.

Je suis tout disposé à juger, sur ce que vous me marquez par votre dépêche du 4 de ce mois des ordres qu'a reçus de sa cour le consul français, Saint-Sauveur,146-1 que c'est quasi trop tard pour que les résolutions vigoureuses de la France puissent avoir lieu contre la Russie, étant fort probable que, la paix se faisant actuellement, la France laissera tomber son ressentiment pour se venger de la Russie à cause des déboires que cette dernière lui a donnés, par la raison que les Français seront bien aises de trouver une issue pour sortir, à l'occasion de la susdite paix, de toute guerre et de tout embarras.

Federic.

Nach dem Concept.



146-1 Die dem französischen Consul Saint-Sauveur zugegangenen Weisungen schrieben ihm vor, seinen Posten unter dem Vorwand von Familienangelegenheiten ohne Verzug zu verlassen.