3135. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

<157>

Podewils berichtet, Berlin 26. Juni, dass ihm Valory vertrauliche Mittheilung von einem Schreiben des Marquis Puyzieulx gemacht habe, des Inhalts „que Sa Majesté Très Chrétienne ne prétendait, à la vérité, point ôter aux Anglais le mérite de s'être prêtés de bonne grâce à la garantie de la Silésie et du comté de Glatz, stipulée en faveur de Votre Majesté par les articles préliminaires d'Aix-la-Chapelle, mais qu'elle comptait aussi qu'ils ne pourraient ni ne voudraient disputer à la France le mérite d'avoir été la première à proposer la chose, témoins les ouvertures qu'elle fit faire l'an passé à l'Angleterre par le canal du général Ligonier,156-1 et dont lui, le marquis de Puyzieulx, lui envoyait

Potsdam, 1. Juli 1748.

Er kann ihm in den polisten und obligeantesten Terminis sagen und antworten, dass wir niemals daran gezweifelt hätten, dass Frankreich nicht die Garantie von Schlesien proponiret und appuyiret haben sollte; dass Mir ganz unbekannt wäre, woher die conträre Bruits hergekommen, wodurch Mir etwas gesprochen zu haben imputiret würde, woran Ich nie gedacht hätte; wobei er mit vielen Complimenten versichern kann, dass

copie, dans lesquelles la garantie en question était expressément articulée; que la cour de Versailles se flattait que Votre Majesté ne prendrait pas le change sur ce chapitre et qu'Elle donnerait la préférence à l'amitié qui était également dirigée et soutenue par l'inclination des parties et par leur intérêt réciproque; que, si Votre Majesté faisait un pas vers la France, celle-ci en ferait deux à Son égard, et que, si Elle en faisait deux, la France en ferait quatre.“157-1

Mir die Freundschaft mit Frankreich alle Zeit pretiös sein und bleiben würde.

Unter dem 29. Juni legt Podewils einen Brief des Grafen Lestocq an Mardefeld vor, d. d. Petersburg 4. Juni, in welchem es heisst: „Je vous félicite sur l'heureux commencement de la paix, dont tout le monde se réjouit, excepté de certaines personnes ici qui ont été plus perplexes que si le tonnerre les avait touchés, un, entre autres, à qui l'article de la garantie a fait allonger le visage d'une toise, quoiqu'il voudrait assurer que la marche des troupes a obligé à la paix. Il est heureux d'avoir des esprits devant lui assez faibles à qui il le peut faire accroire, et d'autres qui font semblant. Je crois pourtant qu'il voudrait avoir cette épine tirée du pied, car si les subsides manquent, ce qui ne peut manquer, et qu'il faille envoyer du contentibus,157-2 il se trouvera dans une diable de peine; il voudrais chipoter quelque chose, mais il ne réussira pas sûrement, car on commence à s'apercevoir de toutes ses rodomontades.“

Der Brief ist sehr curieux und stimmet ziemlich mit Meinen Nachrichten, daher Mir die Communication davon um so angenehmer gewesen.

Mündliche Resolutionen. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



156-1 Vergl. Ed. V, 472.

157-1 Vergl. S. 143.

157-2 Sic.