3191. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.

Potsdam, 5 août 1748.

Je suis entièrement satisfait de la conduite que vous me marquez, par votre dépêche du 1er de ce mois, avoir observée avec le sieur Legge pendant que ce dernier a été présent à Hanovre, et vous vous êtes comporté envers lui de manière qu'on ne saurait mieux. Je vous sais d'ailleurs bon gré de tous les avertissements que vous me donnez par rapport à la façon de penser de ces gens-là. Quant au sieur Legge,<194> il vient d'arriver à Berlin sans avoir dirigé sa route sur Potsdam; cela a empêché que je ne lui aie encore pu parler; mais dès que je l'aurai fait, je ne manquerai pas de vous apprendre en quoi auront consisté ses propos.

En attendant, je persiste toujours dans ma résolution, qui est de lui répondre que, quand bien je pourrais me résoudre à me prêter à la garantie de la Sanction Pragmatique, l'obstacle n'en resterait pas moins toujours, pour cela que la cour de Vienne n'avait point encore satisfait à ses engagements, pris par le traité de paix de Dresde, par rapport à la garantie de l'Empire de ce traité-là.

Federic.

Nach dem Concept.