3244. AU CONSEILLER BARON LE CHAMBRIER A PARIS.

Neisse, 9 septembre 1748.

J'ai reçu votre dépêche du 26 du mois d'août dernier. Je me persuade de plus en plus, par toutes les circonstances, que les préliminaires de la paix ont été précipités et qu'on a négligé de s'appliquer à reconnaître les conséquences qui nécessairement doivent résulter de différentes choses qui ont été établies par lesdits préliminaires. La<230> France s'en aperçoit présentement, quoique trop tard, se trouvant engagée trop en avant pour pouvoir retirer le pied du pas qu'elle vient de faire. Quant au voyage de Fontainebleau, je vous dispense de l'entreprendre pour y suivre la cour, l'état délicat et faible de votre santé actuelle ne s'accommodant guère davantage de pareilles fatigues.

Federic.

Nach dem Concept.