3246. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A HANOVRE.

Neisse, 10 septembre 1748.

Votre dépêche du 1er de ce mois m'est bien parvenue. Il n'est pas besoin que vous suiviez le roi d'Angleterre à la Göhrde. Vous avez bien fait de ne point répondre ultérieurement au duc de Newcastle sur ces plaintes dont vous faites mention, ni d'entrer avec lui sur d'autres matières. Je suis toujours résolu d'accrocher les engagements qu'on voudrait me faire prendre de nouveau avec la reine de Hongrie, à l'accomplissement, de la part de cette Princesse, de ceux qu'elle a pris avec<231> moi par la paix de Dresde; vous savez d'ailleurs comment je pense sur mon accession au traité définitif de paix; je ne précipiterai néanmoins pas la déclaration que je ferai en conséquence, mais j'attendrai, à cet égard, que le traité soit signé, et je les verrai venir, d'autant plus que je me tiens assuré que, tant plus nous traînerons l'affaire, notre crédit n'en augmentera que davantage, et que, tant plus on aura besoin de nous, les conditions que nous nous ferons n'en seront que meilleures et plus avantageuses pour nous.

Nach dem Concept.