3313. AU SECRÉTAIRE DU COMMUN A LA HAYE.

Potsdam, 27 octobre 1748.

Je suis entièrement satisfait de la bonne conduite et dextérité avec laquelle, selon votre post-scriptum du 22 de ce mois, vous vous êtes employé dans l'affaire des passe-ports en question,272-2 laquelle étant ainsi<273> finie au gré de ce que j'en souhaitais, vous en remercierez de ma part le comte de Randwijck et ceux où il appartiendra d'ailleurs, en les assurant de toute ma reconnaissance à cet égard. Je ferai, au reste, avoir soin de tout ce qui pourra être besoin pour la conclusion finale de l'affaire susmentionnée. J'approuve fort que vous ayez tâché de détruire les bruits chimériques qui se sont répandus là où vous êtes sur une marche de quelque corps de mes troupes du côté de la Courlande. Vous n'auriez, en effet, su mieux faire, car je ne saurais concevoir ce qui peut avoir donné occasion à pareils bruits insipides et fades, si ce n'est que peut-être il y ait eu là-dessus quelque mésentendu par les avis qu'on peut avoir reçus d'un voyage que je serais intentionné de faire en Prusse, l'année qui vient, à quoi cependant il n'y a rien que de fort naturel, n'ayant dès huit ans vu cette province.

Federic.

Nach dem Concept.



272-2 Passierscheine für Munitionsvorräthe, welche die Generalstaaten aus den preussischen Magazinen zu Wesel gekauft hatten. Vergl. S. 42. 113.