3324. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A VARSOVIE.

Potsdam, 2 novembre 1748.

J'ai reçu votre dépêche du 23 d'octobre dernier. Vous verrez enfin vous-même que l'issue de la Diète sera telle que je vous ai déjà écrit ci-devant. Tâchez seulement à reconnaître à fond les Polonais par ce que je vous en dis, et vous trouverez sans peine que je suis fort éloigné de me tromper à leur égard. Les Polonais n'entreprendront sûrement rien pendant cette Diète qu'ils ne puissent être en état d'exécuter. Quand bien même la dispute entre ces deux nonces dont vous faites mention, viendrait à être composée, tenez-vous assuré qu'il n'en renaîtra pas moins pour cela d'autres, qui ne manqueront d'être suivies à coup sûr d'autres encore. Quant à l'augmentation de l'armée, supposé que l'état ecclésiastique y doive contribuer, elle ne sera point résolue ni pendant cette Diète ni pendant celles qui seront à veniri“

Federic.

Nach dem Concept.