3686. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A MOSCOU.

Potsdam, 3 juin 1749.

La conversation qu'il y a eue entre le chancelier Bestushew et le baron de Höpken, dont vous m'avez rendu compte par votre relation du 12 du mai passé, marque assez clairement que les deux cours impériales ont remis cette fois -ci la partie; aussi les nouvelles qui me viennent de toute part le confirment. En attendant, je présume que l'on veut attendre là le cas de la mort du roi de Suède, pour voir s'il y aura moyen alors de pouvoir tenter quelque chose avec la Suède, pour lui porter le coup qu'on lui médite. Il est constant et sûr que la mauvaise volonté subsiste toujours, et aussi longtemps que celle-là subsiste, les conséquences en subsisteront également.

Federic.

Nach dem Concept.