<105>jenige Plaudereien nicht imputiren, welche Dero Feinde malitiöser Weise ausbrächten, und glaubten Sie, Frankreich sollte einmal die Malice derer Feinde von Sr. Königl. Majestät und was solche von Deroselben auszusprengen capable wären, kennen, dahergegen von Höchstderoselben Droiture und dass Sie mit Frankreich Ein Système, Interesse und Sentiments wegen Conservation des Friedens hätten, überzeuget sein und nicht so légèrement gegen Dieselbe neue Soupçons fassen.

Ganz maligner Weise hätten Deroselben Feinde in der Utrechtschen Gazette vom 12. September unter dem Article von Kopenhagen mit vieler Ostentation verschiedene Umstände setzen lassen, die man aber des Königs Majestät nicht zur Last legen könnte, ohne Deroselben gewiss grosses Unrecht zu thun.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


3881. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Voss berichtet, Dresden 16. September: „L'ambassadeur de France m'a raconté que, le maréchal de Saxe ayant débité à Paris que Votre Majesté avait conclu un traité défensif avec le Danemark, sa cour lui marquait son étonnement de ce que je ne lui avais parlé que d'un raccommodement entre la Suède et le Danemark. Je lui ai répondu que je ne savais rien d'un traité défensif conclu avec Votre Majesté, et que ce n'avait été uniquement qu'en confidence qu'en ce temps-là je lui avais parlé du raccommodement entre la Suède et le Danemark.“

Potsdam, 22 septembre 1749.

Ma dépêche précédente vous aura appris pourquoi je dois être bien content de ce que vous me marquez dans celle que vous m'avez faite du 16 de ce mois, au sujet de la réponse que vous avez donnée à l'ambassadeur de France, quand celui-ci vous a raconté ce que le maréchal de Saxe doit avoir débité à l'égard d'un prétendu traité défensif entre moi et le Danemark. Comme ces bruits-là ont alarmé bien des cours, et qu'on vous accuse d'avoir été le premier qui avait débité cette nouvelle indiscrètement, j'attends les explications et la justification que je vous ai demandées bien sérieusement sur ce sujet.

Quant au discours que le comte Hennicke vous a tenu pour vous insinuer que je ne devrais plus tant presser sur le payement de mes sujets créanciers de la Steuer, vu les arrangements qu'on avait pris pour leur payer les intérêts et peu à peu le capital, mon intention est que, quand le comte Hennicke reviendra à vous avec de pareils propos, vous devez lui dire tout naturellement que ce n'était point moi qui avais à prétendre de la Steuer, mais que c'étaient plutôt des particuliers, mes