<131>chiffrer ensuite elle-même selon ledit chiffre, de quoi je vous prie d'informer le M. de Puyzieulx en même temps que vous lui enverrez les chiffres qui vous ont été remis.

Federic.

Nach dem Concept.


3916. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE PODEWILS, ENVOYÉ EXTRAORDINAIRE, A VIENNE.

Potsdam, 11 octobre 1749.

Sachant de bon lieu que milord Hyndford se donne bien des mouvements afin de déhorter la cour de Russie à ne procéder à aucune démarche violente contre la Suède, j'ai bien voulu vous en faire part, quoique pour votre direction seule. Il est encore vrai que le comte Bernes a appuyé les remontrances que ledit milord a faites à ce sujet, mais avec beaucoup de ménagement, ainsi qu'on s'en est bien aperçu que la cour de Vienne veut ménager au possible celle de Russie. Quoi qu'il en soit, toutes les apparences sont que les affaires du Nord resteront tranquilles et que l'orage qui l'a menacé, se passera encore cette fois-ci.

Vous donnez, dans la dépêche que vous m'avez faite à la date du 1er de ce mois, vingt quatre millions d'écus de revenus à l'Impératrice-Reine ; je trouve la somme un peu forte ; mais pour savoir au juste le montant de ces revenus, je crois que vous y saurez parvenir quand vous tâcherez de vous instruire, peu à peu et avec le succès de temps, de province à province, à combien vont les revenus que la souveraine en retire. Au reste, je vous avertis qu'il y a actuellement un exprès en chemin qui vous apportera un nouveau chiffre.

Federic.

Nach dem Concept.


3917. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE GOLTZ A MOSCOU.

Potsdam, 11 octobre 1749.

J'ai reçu votre dépêche du 18 du septembre dernier. Pour vous mettre au fait de tout ce qui m'est revenu par un très bon canal relativement aux affaires du Nord, je veux bien vous avertir que je sais, à n'en pouvoir douter, que milord Hyndford, en conséquence des ordres qu'il a eus de sa cour, a travaillé de son mieux pour retenir la cour où vous êtes des algarades à faire selon les intentions du comte Bestushew contre la Suède et qu'il a fait des déclarations énergiques à ce sujet au Chancelier. Que le comte de Bernes a des ordres de sa cour pour appuyer le lord Hyndford, mais que Bernes y procède avec tout le ménagement possible pour la cour de Russie et qu'il voudrait bien se mettre derrière les rideaux, en attendant que le lord Hyndford rompit la glâce. Que nonobstant cela les insinuations que le dernier