<16> de ce dit surplus de revenu, mais que, au contraire, il voudra bien encore ajouter ce petit sacrifice à celui qu'il s'est déjà proposé de faire pour le bien et l'avancement de ses grands intérêts. C'est pourquoi, aussi, vous ne laisserez pas, s'il en est temps encore, de recommander derechef extrêmement et de tout votre mieux aux ministres de Suède l'affaire de la susmentionnée négociation, afin que, autant que par eux, ils voulussent bien s'employer à en faciliter et accélérer la conclusion.

Federic.

Nach dem Concept.


3754. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 18 juillet 1749.

J'ai reçu votre dépêche du 4 de ce mois. Je crois pouvoir me promettre que le Prince-Successeur aura déféré aux désirs de la couronne de Danemark, et que ce Prince n'aura point voulu sister, et qu'encore moins il voudra faire échouer pendant les circonstances critiques d'à présent, uniquement en considération des dettes de la maison de Holstein, objet des plus éloignés et fort peu considérable en lui-même — une affaire aussi grande et importante pour le bien de ses intérêts que celle d'une alliance avec le Danemark, et ce n'est pas sans quelque inquiétude que j'attends de vos nouvelles ultérieures, savoir à quoi le Prince - Successeur aura jugé convenable de se résoudre à cet

Federic.

Nach dem Concept.


3755. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE VOSS A DRESDE.

Voss berichtet, Dresden 12. Juli: „Il est bien décidé que la façon d'agir de cette cour-ci restera toujours la même. Charmée de tirer des subsides de la France, elle voudrait s'en procurer la continuation, tandis qu'elle est attachée de cœur et d'âme aux cours impériales. Aussi ne laisse-t-elle échapper la moindre occasion pour leur montrer son attachement. L'ambassadeur de France me dit encore hier que sa cour était piquée au vif contre celle-ci, qu'on avait remarqué que les ministres saxons aux cours étrangères s'opposaient aux négociations de ceux de la France, et que par conséquent il n'y avait guère d'apparence que celle-ci se prêtât au renouvellement du traité de subsides. Aussi ne servirait-il, selon moi, qu'à faire garder certains ménagements pour le dé

Potsdam, 18 juillet 1749.

Je suis bien persuadé que vos idées, que vous venez de me marquer par votre dépêche du 12 de ce mois, sur le système d'à présent de la cour où vous êtes, sont bonnes et justes, et je suis avec vous du sentiment que ce système, par la raison que vous en avez alléguée, durera autant que le Roi sera en vie. Je suis, au reste, fort curieux d'être informé du résultat des déliberations des États de Saxe, et quels seront les expédients qu'ils auront choisis pour satisfaire aux