<176> lasse de s'endetter, ne voudra pas se prêter facilement à donner des subsides aussi forts qu'il faudra à la Russie pour nourrir ce feu, et que la dernière se lassera également de fournir aux frais que ses ostentations lui coûtent, et laissera en conséquence les choses comme elles sont. Je viens d'apprendre par un bon canal que le courrier arrivé au comte Bernes, le 30 du mois dernier d'octobre, lui a apporté de la part de sa cour encore une quantité de ducats pour celle de Russie. J'ai bien voulu vous avertir confidemment de cette particularité, afin que, s'il y a moyen de vous informer sous main par quelle raison la cour d'Autriche fait ces remises à celle de Russie, vous ne négligiez pas de le faire et de me mander ce que vous en avez pu pénétrer.

Federic.

Nach dem Concept.


3989. AU SECRÉTAIRE DIESTEL A COPENHAGUE.

Potsdam, 25 novembre 1749.

J'ai reçu votre dépêche du 18 de ce mois et je me crois assez fondé pour pouvoir juger des circonstances que vous m'y rapportez au sujet du baron Korff, qu'il faut que la cour de Copenhague, avant que d'être entrée en négociation avec la Suède, ait été en chipotage avec celle de Russie. Mais comme je suis incertain encore sur quoi ce chipotage peut avoir roulé, si c'est sur une alliance à conclure ou sur quelque autre objet d'approchant, je veux que vous preniez vos mesures pour voir si sous main et sans vous exposer vous ne sauriez en pénétrer quelque chose avec assurance, pour m'en informer ensuite.

Federic.

Nach dem Concept.


3990. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION DE ROHD A STOCKHOLM.

Potsdam, 25 novembre 1749.

J'ai vu par votre rapport du 14 de ce mois ce qui s'est passe ultérieurement, là où vous êtes, entre le comte Tessin et le chambellan Panin relativement à l'explication que celui-ci a demandée au premier au sujet de la réponse de la Suède à la déclaration russienne. La réponse en question de la Suède ayant d'ailleurs été insérée dans les gazettes publiques, il n'y a rien d'étonnant, après cela, qu'elle soit parvenue à la connaissance de la Russie.

Federic.

Nach dem Concept.


3991. AU SECRÉTAIRE HECHT A DRESDE.

Potsdam, 25 novembre 1749.

Je vois bien, par toutes les circonstances que vous venez m'alléguer dans votre dépêche du 18 de ce mois, que les finances