<177> la Saxe se trouvent dans une état entièrement désolé, et la conclusion que j'en tire est qu'on pourra peut-être, au moyen des palliatifs qu'on y emploiera, les soutenir encore une ou deux années, mais qu'après cela tout le pays se trouvera abîmé sans ressource.

Federic.

Nach dem Concept.


3992. AU SECRÉTAIRE DU COMMUN A LA HAYE.

Potsdam, 25 novembre 1749.

Je veux bien vous dire, sur le post-scriptum de votre relation du 18 de ce mois, que je m'imagine que le sujet principal des négociations dont est chargé le comte de Bentinck à Vienne, renferme aussi l'affaire des places de la barrière, que les Hollandais seraient bien aises de revoir fortifiées sur le même pied qu'elles l'étaient avant la dernière guerre, à quoi cependant la cour de Vienne ne voudra sans doute point entendre, à cause des grandes dépenses qui y seraient requises. Mais quoi qu'il en soit, vous ferez tout votre possible, sans néanmoins vous faire remarquer, pour tâcher de savoir sous main en quoi consistent proprement les sujets sur lesquels roulent lesdites négociations du comte de Bentinck à Vienne.

Federic.

Nach dem Concept.


3993. AU SECRÉTAIRE DU COMMUN A LA HAYE.

Potsdam, 29 novembre 1749.

J'ai été surpris de voir, par votre rapport du 21 de ce mois, que vous ayez pu vous laisser surprendre par des bruits aussi ridicules que ceux de divers campements que je songeais de faire et de continuer cet hiver, jusqu'à avoir voulu en donner des raisons. Gardez-vous bien de ne plus donner dans de pareils écarts et traitez plutôt ces sortes de contes, dès qu'ils parviendront jusqu'à vous, des plus sots et des plus visionnaires d'entre tous ceux qu'on a coutume de forger à mon égard, dont chaque homme raisonnable envisagera d'abord le grand ridicule, pour peu qu'il veuille y penser.

Federic.

Nach dem Concept.


3994. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.

Potsdam, 29 novembre 1749.

J'ai bien reçu votre dépêche du 14 de ce mois. Quant aux affaires du Nord, je continue de présumer que la bonace durera au moins jusqu'à la mort du Roi régnant en Suède, et que les circonstances du temps décideront alors s'il y en aura à craindre ou non. Sur ce qui