<245>couvrir ce que je vous ai fait marquer dans la dépêche du département des affaires étrangères qui vous parviendra à la suite de celle-ci, relativement aux remises en argent qu'on soupçonne que l'Angleterre fait à la Russie.

Federic.

Nach dem Concept.


4110. AUX MINISTRES D'ÉTAT COMTES DE PODEWILS ET DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Potsdam, 8 février 1750.

Le triste état de santé du baron de Goltz, mon ministre à Pétersbourg, que vous venez de me marquer par votre relation du 7 de ce mois, m'oblige à vous ordonner de faire expédier sans plus de délai ses lettres de rappel et de les lui envoyer, afin qu'il en puisse faire usage et quitter promptement ces lieux dont l'air est si nuisible et accablant à sa santé. Mais comme il faut que ce poste soit d'abord rempli par quelque autre sujet, j'ai cru convenable d'y nommer le secrétaire d'ambassade Warendorff, à qui il faudra donner un caractère assortissant à peu près avec celui dont le sieur de Gross est revêtu à Berlin. Il jouira d'ailleurs des mêmes appointements dont le sieur de Goltz a été pourvu jusqu'à présent. Vous ne manquerez pas d'arranger tout ceci de la manière usitée et la plus convenable. Sur quoi, je prie Dieu etc.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


4111. AU MARQUIS DE VALORY, ENVOYÉ DE FRANCE, A BERLIN.

Potsdam, 9 février 1750.

Monsieur le Marquis de Valory. Recevez encore à la suite de celle-ci la copie qu'on a su tirer d'une lettre écrite à Vienne sur le grand et intéressant événement qui vient d'arriver à Constantinople, touchant le changement de quelques-uns des premiers ministres de la Porte, et que j'ai cru nécessaire de vous communiquer dans la dernière confidence pour en faire usage auprès de votre cour.

Federic.

Copie d'une lettre de Vienne à M. de Puebla.

Vienne, 31 janvier 1750.

Nous apprenons de Constantinople que le Grand-Visir1 a eu le sort de plusieurs de ses prédécesseurs et qu'il a été obligé de céder sa place eminente à son kihaja.2 Le poste de kihaja a été occupé par Saïd-Effendi, qui a été autrefois en France et était revêtu de cette charge autrefois. Le traité dont l'ambassadeur de France et le chargé




1 Abdullah Pascha.

2 Muhamed Pascha.