<255> convenables; je vous sais de même bon gré de cette graine de melons que vous avez voulu me procurer.

Pour beau et bon que tout cela soit, je n'en souhaite pas moins d'être informé à présent plus particulièrement de vous du succès que pourra avoir la négociation dont vous êtes chargé principalement à la cour où vous êtes, et comme, selon votre susdite dépêche du 19 de janvier dernier, vous avez entretenu le ministre d'Espagne, de Carvajal, sur les motifs qui m'avaient déterminé de vous envoyer à sa cour, et que vous lui en avez fait une ouverture plus précise, je crois pouvoir compter que, quand vous lui en aurez parlé une seconde fois, vous serez à même de juger si par vos représentations et par les offres auxquelles vous autorisent vos instructions, ou au moyen des ressorts et intrigues que vous aurez à mettre en œuvre, vous effectuerez quelque chose de favorable ou non, ne voulant point vous céler que mon intention est de ne pas vous laisser passer un temps de trois mois là où vous êtes, et qu'ainsi, en cas que vous vous aperçussiez que vous pourriez ne pas réussir dans votre négociation, vous deviez m'en faire incontinent votre rapport, pour qu'alors je puisse vous rappeler sans perte de temps.

Étant au surplus persuadé que vous pourrez voir clair dans le succès de votre négociation, avant que la cour d'Espagne aille à Aranjuez, il serait superflu et inutile de vous faire parvenir ma résolution spéciale pour ce qui vous regarde relativement à ce voyage.

Federic.

Nach dem Concept.


4126. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Podewils berichtet, Berlin 15. Februar : „Le baron de Schroff, ministre de l'Électeur palatin à la cour de Bavière, m'a adressé la lettre ci-jointe1 du cardinal de Bavière, évêque de Liège et frère de l'électeur de Cologne, pour Votre Majesté … Je crois qu'il s'agit de demander la protection de Votre Majesté pour ce Prince dans les vues qu'il peut avoir de succéder un jour à l'électeur de Cologne, son frère, dans cet électorat et ses autres bénéfices considérables,2 s'il y avait moyen de faire entendre raison à l'Électeur pour songer de bonne heure à conserver dans sa maison tant de beaux États, et dont la situation, aussi bien que la disposition des esprits des possesseurs, ne saurait être indifférente aux voisins, en cas de quelques nouveaux troubles.“

Potsdam, 16. Februar 1750.

Es muss ihm in Meinem Namen sehr obligeant darauf geantwortet werden.3

Ich werde es sehr gerne sehen, wenn er in dieser seiner Absicht reussiret, und will gerne dazu contribuiren, nur weiss Ich nicht, wie es anfangen und wie Mich dabei nehmen kann. Wenn es durch den französischen Hof geschehen könnte, so kann allenfalls der Etatsminister Graf von Podewils mit dem Marquis de Valory deshalb sprechen.

Mündliche Resolution. Nach Aufzeichnung des Cabinetssecretärs.



1 D. d. München 24. Januar 1750.

2 Vergl. Bd. VI, 346.

3 Vergl. Nr. 4140.