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4127. AN DEN ETATSMINISTER GRAF PODEWILS IN BERLIN.

Potsdam, 17. Februar 1750.

Auf allergnädigsten Befehl Sr. Königl. Majestät habe Ew. Excellenz vermelden sollen, wie Höchstdieselbe Sich fast vorstellen und muthmaassen, dass wenn der Herr Geheime Rath von Goltz zu Petersburg seine Lettres de rappel übergeben,1 der Herr Legationsrath Warendorff seine Credentiales präsentiren wird, alsdenn der Kanzler Bestushew es dahin einleiten dörfte, dass der russische Minister Gross auch rappelliret und darauf gar kein russischer Minister, sondern etwa nur ein simpler Legationssecrétaire zu Berlin gelassen würde. Da nun, wenn solcher Cas existiren sollte, des Königs Majestät Dero Ortes auch keinen accreditirten Minister zu Petersburg lassen könnten, sondern Sich auf solchen Fall genöthiget sehen würden, auch den Herrn Warendorffen, weil derselbe alsdenn schon einmal den Character eines accreditirten Minister geführet, gleichfalls zu rappelliren und nur einen Legationssecrétaire dorten zu bestellen, so möchten Ew. Excellenz in Zeiten auf ein capables Subjectum, so Kopf und Kräfte genug hätte, des Königs Majestät Affaires dorten als Legationssecrétaire vorzustehen, gedenken, damit wann es geschähe, was Höchstdieselbe von der Denkungsart und von dem besonderen Betragen des Kanzler Bestushew Sich fast vermutheten, alsdenn solches Subjectum erwähnte Function sogleich antreten und Sr. Königl. Majestät Dienst daselbst mit gutem Nutzen respiciren könne.

Eichel.

Nach der Ausfertigung.


4128. AU CONSEILLER PRD7É DE GUERRE DE KLINGGRÆFFEN A LONDRES.

Potsdam, 17 février 1750.

Votre dépêche du 3 de ce mois m'a été rendue. Dans l'état critique où la tranquillité du Nord se trouve actuellement encore par les avanies que le chancelier de Russie continue de faire ä la Suède, rien ne saurait être plus favorable à elle et à ceux qui ont à cœur cette tranquillité, que cet épuisement des finances où l'Angleterre se trouve maintenant, et comme il n'y a guère d'apparence que le ministère anglais dût réussir dans l'affaire de la réduction des intérêts, l'on est en droit de croire que, nonobstant le grand acharnement de la cour de Pétersbourg contre la Suède et la forte envie de celle de Vienne de pêcher en eau trouble, la circonstance de ce qu'elles ne sauront compter sur l'Angleterre, le changement arrivé dans le ministère de Constantinople, la fermeté du Danemark à vouloir garder ses engagements pris avec la Suède, et outre cela la considération que les deux cours impériales doivent à d'autres puissances respectables qui prennent fait et cause de la Suède, les obligeront à renoncer à leurs vastes desseins.



1 Vergl. S. 245.